mercredi 10 décembre 2008

CANTIQUE3

ERRANCE III

Mais, toi, tu te tairas. Tu ne leur diras pas
ce que tu as perçu, ici dans l'au-delà.
Laisse-les à la joie que leur coeur réclame
sans rien leur révéler du travail des ames.

Car ce n'est pas pour eux que ta mission s'impose,
Ce que tu as appris viendra servir la cause
de ceux qui en leur temps, par leur initiation,
auront le réconfort de tes révélations.

puis, la voix est partie, comme un son qui s'éteint,
comme un voile qu'on tire et qui ne laisse rien
que l'immense décor que le silence livre.
Lorsque que le pur amour cesse de faire vivre.

Alors je suis venu près de mon corps de chair,
j'ai éfleuré mes yeux marqués sous le suaire,
mon etre a redonné la vie à son empreinte,
mon coeur s'est resseré d'une nouvelle étreinte.

La pierre s'est déplacée. J'ai senti le soleil,
j'ai entendu me dire dans un demi-sommeil :
réveille-toi et marche, et j'ai vu l'homme en blanc
au milieu de la foule, sourire tendrement.

CANTIQUE2

ERRANCE II

Qu'ils sachent qu'ils auront la tenue de lumière,
qu'ils rendront à la terre leur habit de misère,
qu'ils prendront au mystère qu'ils ont tant exploré
la joie de demeurer par delà le passé.

Puis, la voix est venue, et elle m'a atteint,
douce comme une mère qui porte dans son sein,
chaude,comme le père qui prend sous sa tutelle
les fils héritiers de l'Ordre Universel.

Elle m'a apporté la paix et l'assurance
en pénétrant mon etre d'une infinie présence.
Mon ame, tout entière s'est mise à son écoute
comme si depuis toujours j'en attendais la route.

Ton heure n'est pas venue me dit-elle, profonde,
de prendre un autre corps pour entrer dans le monde.
La mission qu'on te donne et qui te glorifie
va rompre le dessein de ta ligne de vie.

Celui qui est venu et qui t'a initié
te rappelle à la forme que tu viens de quitter.
De l'Univers, en éclairant l'image,
tu vas faire passer ta part de message.

Oui, tu vas repartir et retrouver les tiens
sur ton sol où encore le sanglot les maintient.
Tu vas leur apparaitre, comme une ombre étonnante
sous le soleil aveuglé d'une clarté brillante.

A la vue du prodige ils vont baiser la terre
et couvrir de gloire l'auteur du mystère.
Les nations de tous temps y verront ta présence
de la force qui vient combler leur espérance.

CANTIQUE1

ERRANCE I

J'ai senti mon esprit se défaire de mon corps
et couler doucement dans la vallée des morts.
J'ai vu ma chair frémir de ses derniers malheurs,
j'ai perçu la douleur de mes amis en pleurs.

Ils sont autour de moi, ceux que j'aime et qui m'aiment,
caressant doucement mon froid visage bleme.
Ils vont, sur ma dépouille, pousser l'énorme pierre,
et confier au tombeau leur dernière prière.

J'aurais voulu d'un mot tarir leur tristesse,
réconforter leurs coeurs unis dans la détresse,
leur dire que j'étais là, assistant à leur peine,
dans l'éther de cristal et de couleurs sereines.

J'étais comme un parfum mobile et délicat,
ici ou là sur terre, en tous lieux à la fois,
irradiant d'une source de lumière légère
identique à l'image de mon corps de chair.

Et tout autour de moi, couverts de transparence,
des etres de tous ages vivaient leur temps d'errance.
Je les voyais briller d'une aura immortelle,
attendant qu'à nouveau la terre les rappelle.

J'allais dans les cités, j'allais dans les pays,
partout où le bonheur comme le feu jaillit,
partout où le malheur, comme un nuage noir,
de tant de pauvres gens vient assombrir l'espoir.

j'aurais aimé leur dire quel merveilleux dessein
pour eux et pour les autres comporte leur destin.
J'aurais aimé qu'ils sachent que leur triste passage
verra après son terme une nouvelle page.

lundi 1 décembre 2008

ETHNOGRAPHIE

ETHNOLOGIE : un mot employé pour la première fois par un savant français W. Edwards pour désigner l'objet et le but de la société d'éthnologie (créeé par lui en 1839).

L'ETHNOGRAPHIE du 19ème siècle (classement des peuples d'après leurs langues, terme linguistique introduit par Balbi 1826). L'éthnographie décrit les groupes éthniques, les faits essentiels de la géographie humaine. Elle part de la biologie qui a pour but l'étude descriptive des divers peuples sous le rapport de leur genre de vie et de leurs institutions. Elle considère l'homme au point de vue social.
C'est un complément de l'anthropologie qui s'occupe de l'homme au point de vue physique.
"La considération éthnographique n'a donc été pour rien dans la constitution des nations modernes" RENAN : qu'est-ce qu'une nation ?

L'ETHNOLOGIE compare et déduit des lois générales des divers phénomènes de la vie sociale.

Elle se préoccupe des caractères humains, analyse et établit les connexions qui existent entre ces faits et le cadre naturel.

Analyser est l'oeuvre propre des géographes.

L'ETHNOLOGIE : l'histoire et l'archéologie (historique et préhistorique) en ce qui concerne les données sur le passé des groupes éthniques sur leur composition et décomposition.

La vérité est qu'il n'y a pas de race pure.

Faire reposer la politique sur l'analyse éthnographique c'est la faire porter sur une chimère.

samedi 29 novembre 2008

ETHNOLOGIE

L'éthnologue vie 2 ou 3 mois avec un groupe déterminé, c'est une expérience humaine éprouvée.

"Ce que nous détruisons nous ne le retrouverons jamais alors que nous devons le transmettre tel que nous l'avons trouvé".

La philosophie humaniste est une erreur.

Chaque société donne une solution particulière à un problème, chaque solution exprime dans un langage particulier quelque chose qui est commun à tous. (L'universalité de la raison d'etre, recherche éthnologique).

La linguistique structurelle est la fécondité d'un modèle explicatif dans le tout.

Voir un principe d'explication est à l'origine de la notion de structure.

La loi d'organisation préside à un agencement complexe et subtil qui résulte d'une suite de hasards accumulés (le structuralisme).

Les conditions minimales de ces sociétés sont réduites à leur système le plus primaire, à partir duquel une société existe.

COMPRENDRE CE QU'EST UN MYTHE

Il ne suffit pas d'écouter une histoire, il faut traiter le mythe comme si l'observateur venait d'une autre planète et qu'il examinerait le mythe comme on lirait une partition de musique, qui ne se lit pas comme une écriture normale, toutes les portées se lisent simultanément à des moments éloignés des uns et des autres. Les différents mythes et les moyens différents doivent etre superposés les uns aux autres, il faut pour cela trouver les éléments qui coincident et qui ont le meme sens, glisser ces différentes séquences, ces données qui s'alignent sur la meme colonne (une comparaison faite avec la musique, une analogie profonde entre la pensée multiple et la composition musicale).

Ces sociétés différentes des notres sont étudiées avec des outils intellectuels raffinés d'où la difficulté de comprendre (Claude LEVI STRAUSS, éthnologue Anthropologue, débute sa carrière dans les années 30. ("romans" : tristes tropiques, un couché de soleil).

La démarche scientifique est insuffisante, la sensibilité a été réprimée et il faut la retrouver, réintégrer l'observateur dans l'objet de l'observation, le role de l'éthnologue.

Une expérience des villes est entreprise à travers l'expérience sauvage, la pensée sauvage et l'importance des etres dans le phénomène social.

l'éthnologue accepte l'univers comme une donnée immédiatement présente dans les éléments-memes fournis à la sensibilité construite.

Les interprétations des mythes sont faites avec des matériaux tout fait alors que le savant perce le monde apparent et pour cela, celui-ci doit trouver couche après couche ce qu'il y a derrière ce monde apparent, il doit pénétrer toujours plus avant avec des matériaux en nombre limité, le végétal, nombre fini, la couleur des fleurs, des feuilles, des pierres comme un bricoleur trouverait dans son atelier un certain nombre d'objets pour construire des choses différentes.

Pour comprendre intellectuellement les choses de l'univers ces sciences modernes ont des résultats tout à fait différents que ceux de l'éthnologue.

L'éthnologue donne la priorité aux données, il part d'un mythe et le met en parallèle, le compare et le rapprochement peut parfois etre arbitraire, il faut donner la priorité aux données et à partir de là, voir ce que l'on peut faire.

L'anthropologue est suspecté de projeter à partir de la matière, il doit laisser la matière se déployer, une mise à jour de l'intelligence se découvre par ce déploiement, il faut se laisser pénétrer par les mythes, travailler tous les jours pour ne pas perdre le fil avec cette matière mythique. Le contenu de cette matière, sa structure chaotique de coutumes, il faut trouver un principe simple à déduire les uns des autres, inventer repérer des histoires qui n'ont ni queue ni tete des principes régulateurs comme des mécanismes d'orlogerie, comment sont-il fait.

Pensée mythique et pensée scientifique explique coup par coup. Le mythe explique tout à la fois un schème d'articulation qui rend compte de la totalité, le monde au dessus , les plantes le climat puis l'ordre social. Les mythes sont de très beaux objets que l'on ne se lasse pas de comtempler, manipuler, d'essayer de comprendre, pourquoi les trouve t-on beaux, démonter ces objets pour s'apercevoir qu'ils sont beaux.

Toute société a besoin de rituel, pourquoi ne pas accepter ceux en usage ici. La pensée qui se déploie en des objets varie mais en restant très unitaire, intègrée sans la couper de l'art primitif.

L'anthropologue :
Le retour aux valeurs de la haute culture : nos pensées propres doivent etre confrontées aux plus primitives, c'est ce comparatisme qui fait l'identité de l'anthropologie, qui se perçoit comme le lieu ou certaines choses se passent, ce n'est plus le lieu qui échappe complètement à l'anthropologue, mais son passé, un manque total d'identité dont il souffre.

le travail de l'ethnologue est de pensées étrangères qui peuvent cohabiter, cette particularité est un prédilection qui est de faire de lui le lieu passif de phénomènes qui n'appartiennent pas à sa propre histoire, a sa propre société, c'est une science, la science de LEVI STRAUSS dont on ne peut pas faire l'économie.

dimanche 23 novembre 2008

COLONISATION

COLONIE (du 20ème siècle) peuplement, émigration, immigration, partir d'un pays pour aller en habiter,en exploiter un autre.

Effet ordinaire des colonies : affaiblir les pays d'où on les tire sans peupler ceux où on les envoie (lettres de MONTESQUIEU).

Plantation, agriculture, industrie, commerce, idée de profit ou encore idée de volonté de puissance ?

Groupement d'individus d'une meme espèce, nés les uns des autres et restant unis.

Antérieur : Métropole, individu.


COLONISER : du XVIIIème siècle d'après Bloch de Colon.

Mettre en valeur un pays, exploiter les richesses d'un pays.

Au XVIIIème siècle, colonisation du Canada, des Antilles, iles de la réunion et Maurice.

L'histoire coloniale de la France est la plus glorieuse du peuple européen (Rambaud).

Le conquérant, l'envahisseur,l'occupant.

Expension, impérialisme.

Une mise en valeur.

Colonisation de l'Amérique par l'Europe.

Colonisation agricole de l'Algérie (en 1847, 100 000 colons).

Une grande propriété est plus avantageuse pour la valorisation du sol.

Une petite propriété est plus avantageuse pour l'accroissement de la population française.

Une opposition est faite de la mise en valeur à celle du peuplement.

COLON, du XIVème siècle au sens premier :

Cultivateur d'une terre dont le loyer est payé en nature.

Un fermier, un métayer qui partage avec le propriétaire le produit de la récolte.

Le marayon qui exploite un marais salant est un colon partiaire.

Une personne non libre attachée au sol qu'elle exploitait (Empire romain au Moyen-age).

Un cultivateur.


COLON au sens secondaire :

Celui qui est allé peupler, exploiter une colonie.

Les premiers colons d'Amérique. Les pionniers.

Les colons grecs de Sicile.

Les colons anglais d'Australie.

Les colons français d'Algérie, d'Afrique noire.

Une concession accordée à un colon.

Exploitation du sol.

Bail à colonage partiaire ou à partage de fruits.

Métayage.

Loi sur le colonat partiaire du 18 juillet 1889, le mot colonat désigne en droit, une condition sociale intermédiaire entre l'esclavage et la liberté disparue depuis les premiers temps du moyen-age, il faut dire à présent colonage partiaire.

Colon : du populaire, fin du 19ème siècle, abréviation de Colonel, exclamation ironique "mon colon, mon cher, mon ami".

Antérieur : Autochtone, indigène.

vendredi 21 novembre 2008

CENSURE

Un attentat contre la liberté. Une solution de facilité, qui permet de libérer de leur devoir et responsabilité "les populations" pour les rendre ainsi encore plus immature et dépendante de tous ce qui peut exister, les maintenir dans l'ignorance de notre condition humaine, en matière d'éducation par exemple (éducation vue d'une manière globale)une dispense de remise en question personnelle, très confortable qui maintient dans un état infantile (et il n'y a pas d'age pour se maintenir dans un tel état). Libérer l'expression est une garantie, une sécurité, ce n'est pas un danger. Le véritable danger est la censure. Il faut donc bien comprendre ce qui vient d'etre dit, et pour cela il faut avoir un certain "niveau" de compréhension, je le précise, car cette dernière remarque est très importante.

RACISME

Le raçisme n'est pas uniquement une question de couleur de peau et d'apparence, le racisme va bien au-delà de ces simples prises en considération, ne pas etre raçiste suppose une véritable reconnaissance de la valeur de la personne dans ce qu'elle a de plus "vrai et authentique" (il faudrait déterminer ce qui relève de la vérité et de l'authenticité) elle doit donc etre dépouillée de tout ce que l'on aurait pu lui inculquer de force ou d'une manière plus subtile et insidieuse, une éducation inadaptée en quelque sorte. Il faut retrouver sa véritable identité qui n'est ni celle reçue par son milieu familial, ni celle reçue par une quelconque collectivité ou corporation, il faut etre totalement soi-meme, pour mieux ensuite déterminer nos véritables choix, dans une grande lucidité, je suis là toujours dans la logique du grand philosophe indien.

jeudi 13 novembre 2008

DESTIN

A travers les chapitres exposés, vous avez du comprendre que notre destin est déterminé d'après notre passé individuel et collectif, ce passé nous devons donc nous en débarrasser, car il conditionne notre présent dans nos actions et notre psychologie d'etre et d'action. Par conséquent notre avenir qui est de ce fait déterminé et "programmé" dès les origines sera orienté vers "une destruction" (destruction "Apocalyptique" annoncée par tous les devins ou thaumaturges de toutes les époques et religions)ou alors nous avons la possibilité de nous comporter selon ce qu'un grand philosophe indien nous suggère dans l'instant présent (d'instant en instant) avec une conscience dépouillée de tout "notre passé" dans une grande lucidité, avec souplesse, agilité et vivacité, et ainsi nous pouvons encore modifier et orienter notre destin non pas vers une "autodestruction" ou une "destruction Apocalyptique", mais vers "une éternité" qui peut etre plus tangible qu'elle ne le laisserait supposer "au départ" ou dès "les origines" par les philosophes ou religions.

mardi 11 novembre 2008

CONNAISSANCE

L'exploitation des choses et de l'homme s'est transformée en l'exploitation des idées, laquelle est bien plus pernicieuse, plus dangereuse, plus dévastatrice. Cette utilisation des idées pour transformer l'homme est une des grandes calamités qui puissent se produire.
L'homme n'est pas important, les idées, les systèmes le sont. L'individu n'a plus aucune valeur.
Nous devons comprendre que la régénération de l'individu ne peut-etre qu'instantanée, elle n'est pas le résultat du temps, car demain est un processus de désintégration.

L'intelligence nous vient lorsque nous comprenons les problèmes au fur et à mesure qu'ils surgissent. Lorsque nous les comprenons à tous leurs niveaux, c'est-à-dire non seulement sous leur aspect extérieur, mais aussi intérieurement, dans leurs implications psychologiques, en ce processus, l'intelligence nait.

La vérité ne peut pas etre recherchée, elle vient à nous, elle ne peut se présenter qu'à l'esprit qui s'est vidé du connu.

Les connaissances et le savoir sont évidemment des obstacles à la compréhension du neuf ou de l'intemporel et de l'éternel.

Etre poète par exemple c'est etre perméable au neuf, c'est etre assez sensitif pour répondre à quelque chose de nouveau et de frais, et non pas de savoir écrire un poème techniquement parfait.

Dans ce monde nous nous imaginons que nous comprendrons lorsque nous aurons encore plus d'informations, plus de livres, plus de faits, plus d'imprimés, alors qu'il faut éliminer le processus du connu, en le comprenant, et abandonner la recherche d'une certitude, d'une sécurité car ces connaissances sont des entraves.

Lorsque que le connu est compris, dissous, mis de coté, (cela est extremement difficile) réduit à n'etre que du passé, vous n'avez plus que votre processus de pensée à comprendre et ainsi de vous projeter, vous et votre processus de pensées, dans le futur pour découvrir quelque chose de neuf.

Lorsque nous parlons des connaissances qui représentent un obstacle ce ne sont pas là des connaissances techniques nécéssaires à l'industrie par exemple ce que nous cherchons est ce sens de félicité créative qu'aucune somme de savoir ou de connaissances ne donnera jamais, c'est etre libéré du passé d'instant en instant.

S'accrocher à des informations et aux expériences d'autrui, tout cela est du monde des connaissances.

Pour décourvrir le neuf, l'on doit partir tout seul, complètement démuni, surtout de connaissance. La découverte de la vérité n'a pas de sentier. Ces connaissances sont un obstacles pour ceux qui voudraient chercher et essayer de comprendre ce qui est intemporel.

Voir ce qui "est" non seulement requiert une grande vivacité et une lucidité dans l'action, mais veut dire aussi tourner le dos à tout ce que nous avons échafaudé.

Lorsque l'on voit ce qui "est" on voit comment la solitude est transformée, essayer d'etre seul est très difficile et il faut une intelligence extraordinaire car pour etre seul, notre esprit ne nous le permet pas, et il faut cesser de fuir.

La lucidité ne comporte ni refus ni acceptation, elle commence avec le monde extérieur dans les contacts avec le monde, les objets et la nature.

Il y a une perception aigue de ce qui est autour de nous, une sensibilité par rapport aux objets à la nature puis aux personnes, c'est-à-dire à tout notre monde de relation et enfin à la perception des idées, c'est un processus unique, une constante observation de tout.

La lucidité exige de la souplesse et de la vivacité.

CELA NE PEUT SE PRODUIRE QUE SI VOUS AIMEZ QUELQU'UN, SI VOTRE INTERET EST CAPTE PROFONDEMENT, et au fur et à mesure que cette lucidité s'élargit, il se produit une liberté de plus en plus grande par rapport aux mouvements cachés des pensées, des mobiles et des poursuites.

La lucidité est liberté. il y faut une souplesse, une rapidité, une formidable et extraordinaire sensibilité qui nous font défaut.

L'amour est une des choses les plus difficiles à comprendre, il n'y a de vraie relation qu'en amour, et l'oubli de soi.

L'inconnu a besoin de liberté, il ne vient pas s'insérer dans les représentations de notre esprit. Toute discipline imposée nie la liberté, un esprit conditionné ne peut jamais etre libre et par conséquent ne peut pas comprendre la réalité, il n'y a pas de liberté si vous cherchez une fin car vous etes lié à cette fin, vous pouvez vous etre affranchi du passé mais le futur vous tient et cela n'est pas la liberté..

samedi 8 novembre 2008

EFFORT

Nous avons été dressés à nous surmonter sans cesse, en vue simplement de vivre ou de réussir une vie.
Nous nous y acharnons, et peu de personnes comprennent que cette activité égocentrique n'éclaircit aucun de nos problèmes et qu'au contraire amplifie l'état général de notre confusion.

Nous connaitrons le sens de la vie lorsque nous comprendrons ce que l'effort signifie.
La joie ne vient ni par la répression ou la domination, ni par un laisser-aller non plus, car celui-ci finit dans l'amertume.

Nos vies sont une longue suite de répressions ou de regrettables laisser-aller.

En d'autres termes, nous luttons perpétuellement afin de ne pas nous trouver face à face avec ce qui "est" : nous cherchons à nous en évader ou à le modifier.

Il faut admettre ce qui "est", en etre conscient et non pas essayer de le modifier ou de le remplacer par autre chose.

Nous voyons donc que l'effort est une lutte, un conflit, dont le but est de transformer ce que nous sommes en quelque chose que nous désirons etre.

Il s'agit là de conflits psychologiques, et non des efforts que l'on peut faire pour résoudre un problème physique ou technique.

Vous pouvez construire avec beaucoup de soins une société merveilleuse en utilisant les infinies connaissances acquises scientifiquement, mais tant que les luttes, les batailles psychologiques ne seront pas comprises et les excitations et courants psychologiques surmontés, cette superbe structure sociale s'écroulera, ainsi que cela s'est toujours produit.

Toute forme de lutte indique que l'on se détourne de la réalité et cette séparation, qui est effort, doit exister tant que, psychologiquement, l'on désire transformer ce qui "est" en ce qui n'est pas.

IL NOUS FAUT D'ABORD ETRE LIBRES

La joie et le bonheur ne se produisent pas par un effort.

L'on doit-etre complètement ouvert, etre en communication totale, lorsque l'on est intégré.

La vraie création se produit sans effort.

Pour comprendre ce qu'est cet état d'etre, cet état créatif, il nous faut élucider tout le problème de l'effort.

Ce que nous appelons effort est une tension active en vue de nous réaliser, de devenir quelque chose. Je suis ceci et veux devenir cela, je ne suis pas ainsi et veux le devenir.
Il y a une lutte, une bataille, une tension.

L'accomplissement personnel, à quelque degré, à quelque niveau qu'il se trouve, est le mobile de l'effort.
Ce désir de se réaliser, de devenir quelque chose surgit lorsque l'on a le sentiment de n'etre rien du tout.

Remplir ce vide est tout le processus de notre existence extérieurement, (collectionner des objets, faire des acquisitions, cultiver des richesses intérieures, le pouvoir, les réussites etc ;;;;;;;;).

Il n'y a d'effort que lorsque l'on cherche à s'évader de ce vide intérieur, par l'action et meme la contemplation.

Si l'on ne fait pas d'efforts pour fuir ce vide intérieur, l'on vit avec lui et en l'acceptant l'on peut découvrir qu'il existe un état créateur, lequel n'a rien de commun avec la lutte ou l'effort.

Nous regardons, nous observons, nus acceptons ce qui "est", surgit alors un état créateur où toute lutte a cessé, un état qui n'est pas le produit de l'effort.

Lorsque l'on vit avec ce vide intérieur et qu'on le comprend, une réalité surgit, une intelligence créatrice en laquelle, seule est le bonheur.

Etre parfaitement conscient de ce qui se passe en soi au moment ou l'on agit.

L'idée ne surgit que lorsqu'il y a un sentiment d'insécurité, et ce sens d'insécurité provient de la perception du vide intérieur.

Si l'on est conscient de ce processus de la pensée et de l'émotion, l'on voit qu'il s'y déroule une perpétuelle bataille où s'exerce un effort de changer, de modifier, de transformer ce qui "est", et cet effort ne mène qu'à la déception, à la douleur, à l'ignorance.

Vivre en état de connaissance en ce qui concerne ce vide intérieur, et avec lui, c'est découvrir une extraordinaire tranquillité, un calme qui n'est pas fabriqué, construit, mais qui résulte de la compréhension de ce qui "est", cet état de paix est un état d'etre créateur.

Etre dans un état d'individualité créatrice.

Pourquoi existe en nous cette lutte perpétuelle pour etre autre chose que ce que nous sommes ?
Nous affranchir de l'état de contradiction, qui est destructeur et un gachis, deux désirs qui se nient mutuellement, dont les poursuites cherchent l'une et l'autre à prendre le dessus.
Tous les désirs sont passagers, en fait,( suites de désirs fugitifs, s'opposant l'un l'autre).
La contradiction n'existe que lorsque l'esprit a un point fixe de désir, c'est-à-dire qu'au lieu de considérer tous les désirs comme étant mouvants, transitoires, il s'empare de l'un d'eux et en fait une aspiration permanente, alors il y a contradiction lorsque aussitot surgit un autre désir.
C'est l'esprit qui établit ce point fixe, parcequ'il se sert de tout pour parvenir à quelque chose, pour obtenir quelque chose, et en cette notion de"parvenir" il y a une contradiction et conflit.

Regarder les faits en face.

Le plaisir au point le plus haut qui peut-etre DIEU ou Le plus bas qui peut-etre la boisson, il n'y a pas une grande différence entre DIEU ou la BOISSON tant que l'esprit est à la recherche de sa satisfaction.
Tant que nous voulons une sécurité intérieure la contradiction dans notre vie est inévitable, nous n'avons jamais la pleine perception du présent.

Etre pleinement conscient du présent est une tache très difficile car l'esprit est incapable de faire face directement à un fait sans illusion, la pensée est le produit du temps et ne peut fonctionner qu'en terme de passé ou de futur, elle ne peut pas etre complètement consciente dans le temps présent d'un fait.

la soumission à l'autorité n'engendre que la crainte, chacun de nous doit s'étudier soi-meme, avec ses relations avec les choses, les possessions, les personnes, les idées.

Tant qu'existe un moule dans lequel vient se couler la pensée, la contradiction continuera.

mardi 4 novembre 2008

SOCIETE

L'individu est-il l'instrument ou la fin de la société ?

Est-il une fin pour la société ou un pantin à instruire à exploiter et mener à "l'abattoir" ?

La société existe-t-elle pour l'individu ?

Ce problème est grave, car si l'individu est l'instrument de la société, celle-ci est plus importante que lui. Si cela est vrai, il nous faut abandonner notre individualité et travailler pour la société, tout notre système d'éducation doit se conformer à cette idée, et l'individu doit etre transformé en un instrument pour la société, laquelle ensuite s'en débarrassera et le liquidera.

La fonction de la société est de lui insuffler, le sentiment, l'appel de la liberté.



Comment provoquer une transformation fondamentale, radicale de la société ?

Un désir de domination suscite la jalousie, la colère, la passion, lesquelles dans nos relations réciproques créent un conflit perpétuel, dont nous cherchons à nous évader (notre instinct d'autoprotection).

Peut-il exister une société statique et en meme temps un individu en qui cette perpétuelle révolution intérieure ait lieu (une transformation psychologique), car la seule action extérieure a fort peu d'effet.

Les sociétés s'écroulent et ils nous faut batir de nouvelles fondations, sur des faits et des valeurs nouvellement découverts.

Nous voyons la société se défaire, se désintégrer et c'est nous( vous et moi) qui devons redécouvrir des valeurs et construire sur des fondations durables fondamentales, ce ne sont pas des batisseurs politiques, professionnels ou plus religieux qui doivent etre ces batisseurs, car nous nous retrouverions dans la meme situation de départ.

Une nouvelle structure basée non pas sur l'imitation, la répétition qui sont les causes principales de la désintégration de la société, mais sur notre compréhension créatrice.

Là ou il y a autorité, il y a nécessairement copie, et puisque toute notre structure psychologique et mentale est basée sur l'autorité, il nous faut nous affranchir de cette autorité afin d'etre créatif.

La réalité ne peut etre découverte qu'en comprenant ce qui"est", et pour comprendre ce qui "est", l'on doit etre libre : libre de la peur de ce qui "est", ce qui "est" n'est jamais immobile, statique, mais toujours mouvant.

Ce qui" est" est l'actuel et pour le saisir il faut un esprit aigu, rapide, toujours en éveil.
Ce qui" est" est ce que vous faites, ce que vous pensez et ressentez réellement d'un instant à l'autre, et non ce que vous voudriez etre, l'idéal fictif.

La connaissance de soi se fait d'instant en instant.

Le culte de l'autorité écarte les périls que nous craignons mais détruit la compréhension, cette tranquille spontanéité de l'esprit qui est l'état créatif.

Il ne faut pas confondre le don de s'exprimer avec l'état créatif.

Etre créatif ne veut pas dire nécessairement peindre, écrire, devenir célébre, etre capable d'exprimer une idée. Dans l'esprit créatif le" moi" le "mien" n'est pas là, il ne nait que par la compréhension du processus total de nous-memes, se voir d'instant en instant dans le rapport que l'on entretien avec les personnes, les choses, les possessions, les idées.

Mais nous trouvons qu'il est difficile d'etre en éveil sur le qui-vive, aussi préférons nous nous engourdir en acquérant des méthodes des croyances des superstitions et des théories agréables, dans lesquelles nos esprits s'épuisent et deviennent insensibles, ils ne peuvent plus etre dans l'état créateur d'où le" moi" est absent.

Nous devons comprendre le processus entier de notre pensée et de nos sentiments au cours de nos relations. Si nous pouvons nous comprendre nous-memes tels que nous sommes d'instant en instant, sans le processus d'accumulation, une quiétude apparaitra, seule est l'état créateur.

samedi 1 novembre 2008

CONNAISSANCES

La croyance et le savoir sont intimement reliés au désir.
Ne pas attaquer les croyances, chercher à voir pourquoi nous les acceptons, mais aussi nous en libérer.(croyances politiques, religieuses, nationales, des appartenances à des domaines variés).
Ces "croyances" divisent, engendrent l'intolérance.
Peut-on vivre sans" croyances "?
Peut-on etre entièrement affranchi d'absolument toutes les croyances, de façon à pouvoir aborder la vie, chaque minute, à la façon d'un etre neuf, non conditionné par le passé, (c'est cela la vérité) ?
Nous acceptons une croyance car nous avons peur, cette croyance n'est-elle pas un couvercle mis sur cette peur de n'etre rien du tout, d'etre vide ?
Un esprit rempli de croyances, de dogmes, d'affirmations, de citations est un esprit stérile, une machine à répétition.
Echapper à cette peur de rien, de la solitude, de la stagnation, à la peur de n'arriver nulle part, de ne pas devenir quelque chose, voilà une des raisons qui nous font accepter des croyances. Ces croyances nous interdisent de nous connaitre.
Plus une personne est intellectuelle, cultivée et adonnée à "la spiritualité", moins elle est capable de comprendre .
Les croyances enchainent, isolent, le désir psychologique de sécurité et ensuite le désir de durer également .
Il faut comprendre le processus du désir sous forme de"croyances", qui sont la cause de conflits de souffrances d'inimitiés (les hommes se dressent les uns contre les autres).
L'esprit peut-il etre affranchi du désir de sécurité, de cette soif de certitude, lorsque tout est si incertain dans le monde ?
Vous remplacez la croyance par les connaissances, votre savoir est un ensemble de données dans lequel est en oeuvre un processus identique à celui du désir.
Vous voici en train de traduire vos lectures selon votre conditionnement, vos désirs, votre expérience.
Plus un esprit est chargé de connaissance, moins il est accessible à la compréhension.
L'ambition politique, économique et sociale doit complètement disparaitre ainsi que les ambitions plus subtiles de "la croyance religieuse".
Nous sommes étouffés, écrasés par nos croyances et nos connaissances.
Nous ne voyons pas, car nous ne sommes pas capables d'affronter cette insécurité intérieure, ce sens interne d'esseulement. Nous voulons un appui quel qu'il soit.

Lorsque nous voyons combien faux est tout cela, notre esprit devient capable pendant une seconde de voir la vérité, meme s'il ne peut pas la supporter, et s'il retombe là où il était, cette vision temporaire est suffisante, un fragment de seconde suffit, nous voyons alors l'inconscient à l'oeuvre, cette seconde n'est pas progressive, elle est la seule chose qui soit, et elle produira son fruit, en dépit de l'esprit conscient qui a beau lutter contre elle.

Est-il possible à l'esprit d'etre affranchi des connaissances et des croyances ?

La structure meme de l'esprit est croyance et connaissance. Ce sont les éléments du processus de récognition, qui est le centre de la faculté de penser.

Ce processus s'enferme en lui-meme, il est à la fois conscient et inconscient.

L'esprit peut-il s'affranchir de sa propre structure?

L'esprit peut-il cesser d'etre ?

Si nous n'arrivons pas à tout repenser à nouveau, il n'y aura pas de paix dans le monde, parceque notre faculté de penser, telle qu'elle est, est la base meme qui engendre les contradictions, qui isolent et séparent.

L'homme réellement paisible et sincère ne peut pas à la fois s'enfermer en lui-meme et parler de paix.

L'homme qui veut en toute honneteté découvrir la vérité doit affronter le problème des connaissances et des croyances.

Il doit creuser le sujet afin de découvrir à l'oeuvre tout le processus du désir de sécurité et de certitude.

Le neuf que vous pouvez appeler la vérité, ou Dieu, ou autrement aura cessé d'acquérir, d'amasser, il aura délaissé toutes ses connaissances.

Un esprit surchargé de savoir ne peut absolument pas comprendre le réel, l'immesurable.

ACTION

Notre vie est une suite d'actes, un processus d'action à des niveaux différents de la conscience. L'idée vient d'abord, l'action se conforme à elle, ce n'est donc pas une action réelle mais une imitation, une imposition de l'idée. Les idées viennent d'abord et l'action qui en résulte devient leur servante.

L'ACTION DICTEE PAR UNE IDEE NE PEUT JAMAIS LIBERER L'HOMME.

Il faut commencer par comprendre le processus de l'idéation.
Il est donc de toute importance que nous comprenions clairement comment naissent les idées.
Par définition, l'idée est le produit d'un processus de pensée.
La pensée est-elle le résultat d'une réaction, nerveuse ou psychologique, la réponse immédiate des nerfs au phénomène de la sensation ?
C'est la réaction immédiate des sens à la sensation, ou la réponse psychologique de souvenirs accumulés, d'une mémoire emmagasinée, d'influences provenant de la race, du groupe, de l'autorité, de la famille, de la tradition, et ainsi de suite : tout cela que vous appelez la pensée. Le processus de la pensée est une réaction de la mémoire, vous n'auriez pas de pensée si vous n'aviez pas de mémoire. Ce réservoir de souvenirs anciens, de réactions passées, d'actions, d'implications, de traditions, de coutumes, réagira à la provocation d'un musulman, d'un bousshiste ou d'un chrétien, et cette réaction de la mémoire à une provocation, inévitablement mettra en branle un processus de pensée.Un exemple, vous avez été insulté par quelqu'un, et ce fait demeure dans votre mémoire, il fait partie de votre conditionnement. Lorsque vous revoyez cette personne, laquelle est la provocation, votre réaction n'est autre que le souvenir de l'insulte. La réaction de la mémoire qui est le processus de la pensée crée une idée, donc l'idée est toujours conditionnée, cela est très important à comprendre. L'idée est donc le résultat du processus de la pensée, la pensée qui est une réponse de la mémoire et la mémoire est toujours conditionnée. Elle est toujours dans le passé, mais la vie lui est insufflée dans le présent par une provocation. La mémoire n'a aucune vie en soi, mais elle en assume une dans le présent sous le coup d'une provocation.

IL PEUT EXISTER UNE ACTION SANS IDEATION

Cherchons à voir ce que peut etre une action non basée sur une idée, une action qui ne soit pas le résultat de l'expérience. Une action basée sur l'expérience est limitative, elle conditionne. L'action est spontanée lorsqu'elle ne résulte pas d'une idée, lorsque le processus de pensée basé sur l'expérience ne le controle pas. car cela veut dire qu'il y a action indépendante de l'expérience lorsque la pensée ne façonne pas l'action. L'entendement, celui où aucune pensée, basée sur l'expérience, ne guide l'action et la façonne.

Mais qu'est-ce qu'une action sans processus de pensée? Peut-il y avoir action lorsqu'il n'y a pas idéation?(idéation : actions basées sur des expériences antérieures).

UNE TELLE ACTION EXISTE LORSQUE L'IDEE CESSE, ET L'IDEE NE S'ARRETE QUE LORSQU'IL Y A AMOUR. L'AMOUR N EST PAS MEMOIRE NI EXPERIENCE, L AMOUR NE CONSISTE PAS A PENSER A LA PERSONNE AIMEE, BIEN SUR VOUS POUVEZ PENSER A L OBJET DE VOTRE ATTACHEMENT, A VOTRE MAITRE OU VOTRE IMAGE, VOTRE FEMME, VOTRE MARI, MAIS LA PENSEE LE SYMBOLE N'EST PAS LA REALITE, QUI EST AMOUR. L'AMOUR NE SE PENSE PAS, DONC L'AMOUR N'EST PAS UNE EXPERIENCE.

L'idée est toujours vieille, elle projette son ombre sur le présent, et nous sommes toujours en train d'essayer de jeter un pont entre l'idée et l'action.

LORSQU'IL Y A DE L AMOUR QUI N EST PAS UNE OPERATION MENTALE UNE IDEATION DE LA MEMOIRE LE PRODUIT DE L EXPERIENCE OU D UNE DISCIPLINE CET AMOUR MEME EST ACTION ET CELA C EST LA SEULE CHOSE QUI LIBERE.

Tant qu'il y a façonnement de l'action par une intervention mentale , une idée (qui est expérience) il n'y a pas de libération. Tout action est limitée.

Lorsque cette vérité est en vue, L'AMOUR qui échappe à l'intellect et auquel il est impossible de penser, ENTRE EN EXISTENCE.

Lorsque nous nous accrochons à ces idées, nous sommes dans un état où il nous est impossible de vivre l'expérience, nous n'existons que dans le champ de la durée, soit dans le passé qui provoque en nous des sensations, soit dans le futur qui est une autre forme de sensation. Etre conscient de ce processus total, de la façon dont naissent les idées et dont celles-ci résultent en action qu'elles controlent et limitent la faisant dépendre de sensations,( peu importe la provenance de ces idées).

La vérité doit-etre vécue directement, d'instant en instant. Ce n'est pas une expérience que l'on puisse" vouloir", car elle ne serait encore qu'une sensation.

L'expérience n'éxiste que lorsqu'on va au delà de ce paquet d'idées qui est le" moi", qui est la faculté de penser (possédant une continuité partielle ou complète).

L'ESPRIT EST ALORS TOTALEMENT SILENCIEUX ET L'ON PEUT SAVOIR CE QU'EST LA VERITE.

COMPREHENSION

EMBRASSER LES CHOSES PAR LA PENSEE. Qualité par laquelle on comprend autrui. L'indulgence est la compréhension des causes du mal, conseils à un jeune poète. Entendement, clarté, bienveillance, largeur, pitié, souplesse, tolérance. Ensemble des caractères qui appartient à un concept (LALANDE).

COMPREHENSION PEUT S'ENTENDRE EN DIVERS SENS :
Une idée est plus ou moins abstraite qu'une autre, selon que sa compréhension (l'ensemble des caractères qu'elle évoque) est plus ou moins restreinte que celle de cette autre.
la compréhension d'une idée consiste dans le nombre des éléments qui la composent dans celui des idées, dont elle est formée ou extraite.

Comprendre, saisir, enfermer, compter, englober, inclure, incorporer, intégrer, méler, comporter, compter, englober, embrasser, impliquer, inclure, renfermer.

Faire entrer dans un tout, une catégorie.

Trait de lumière, idée lumineuse, coup de génie, lucidité.

COMPRENDRE LE SENS D'UNE CHOSE : déchiffrer, interpréter, traduire, mordre, suivre, entendre, parler, apprendre, montrer, ouvrir, expliquer, signifier, vouloir.


Cette lenteur à comprendre est la marque d'un bon jugement.
Il finissait par savoir des choses qu'il n'avait pas comprises. ZOLA

Qui se hate a compris, il ne faut point s'appesantir : on trouverait que les plus clairs discours sont tissus de termes obscurs. VALERY

Parler distinctement, articuler pour etre compris. DAUZAT

Il voulait trop vite avoir compris. GIDE



COMPRENDRE LES CAUSES, RAISONS, MOTIFS : apercevoir, pénétrer, sentir, voir, admettre, approuver, démontrer, prouver, concevoir, clef, fil, mot.

Certaines phrases de la sonate apparaissaient comme tellement banales, qu'on ne pouvait pas comprendre comment elles avaient pu exciter tant d'admiration . PROUST

On ne comprend que des affinités électives aient uni PROUST à RUSKIN. MAUROIS


COMPRENDRE LA NATURE DE QUELQUE CHOSE : atteindre, connaitre, concevoir, savoir, sentir, voir, accorder, entendre.

On peut etre un beau génie et ne rien comprendre à un art dont on n'est pas. HUGO

C'est sous cet angle qu'il faut envisager les Etats-Unis d'aujourd'hui, si l'on se soucie de les comprendre. Ame des peuples. SIEGRFRIED

L'infini est notre premier sens intellectuel, nous ne comprenons quelque chose que parce que nous comprenons Dieu. XVIIIème

Je ne dédaigne pas les autres. Bien loin de les dédaigner, je souhaiterais mieux les comprendre, car comprendre c'est déjà aimer.

COMPRENDRE LE SENS, LES RAISONS, LES IDEES : assimiler, enregistrer, interpréter, saisir,vu.
Parler droit ! parler sans fard et sans appret ! parler pour etre compris, compris non pas d'un groupe de délicats, mais des milliers, des plus simples et humbles.

COMPREHENSIBLE :

accessible, clair, concevable, explicable, simple, défendable, cohérent, évident, naturel, normal.
Si le surnaturel était compréhensible, il ne serait pas le surnaturel, et c'est justement parce qu'il outrepasse les facultés de l'homme qu'il est divin.

opposés : abstrait, alambiqué, confus, subtil.

COMPREHENSIF : du latin comprehensivus de comprehendere, adjectif du XVIème, rare jusqu'au 19ème.

Qui embrasse dans sa signification un nombre plus ou moins grand d'etres, de choses, d'idées.
Qui embrasse un nombre plus ou moins grand de caractères par opposition à extensif.

Apaiser, c'est rendre la paix. Calmer, c'est rendre le calme.
Calme est d'une signification plus étendue que paix, calmer est plus compréhensif que apaiser.
Si telle est la portée économique du mot commerce, il est loin d'avoir juridiquement un sens aussi compréhensif.

Animal est un terme moins compréhensif que vertébré.
Homme est un terme plus compréhensif que mammifère.

L'emploi du mot compréhensif peut preter à équivoque selon qu'il est employé dans le sens courant ou philosophique.

Mammifère est un terme plus compréhensif que homme en ce sens qu'il embrasse un plus grand nombre d'individus, il l'est moins en ce sens qu'il embrasse un nombre moindre de caractères déterminés.

vendredi 24 octobre 2008

REALISATION

Votre besoin d'une compréhension plus large est l'expression du doute, vous marchandez et vous ne trouverez jamais la liberté de cette façon. La condition humaine, ce que vous voudriez etre ou ne pas etre, une situation pénible, tout le monde ou presque est affligé de la meme souffrance; il peut etre salutaire de s'en rendre compte, cela peut vous aider à déjouer l'illusion que vous vivez, votre tourment dans l'isolement et la solitude. Vous rendre compte qu'il s'agit de la condition ordinaire de quasiment tout le monde est le début d'un grand changement de perspective, ce n'est pas votre problème, c'est le problème meme; réalisez que cette erreur seule est au coeur des difficultés humaines, efforcez vous de dépersonnaliser chaque aspect de vos expériences, du plus grossier au plus subtil; réaliser l'objectivité c'est la seule façon de s'en sortir. Celui qui prend est un individu qui cherche encore son propre intéret, il n'est pas encore pret à assumer une entière responsabilité pour sa liberté. C'est une chose que d'atteindre la réalisation, la liberté, une autre que de la conserver. Un individu peut absolument tout réaliser et ne pas changer d'un iota, saurez vous vivre en accord avec cette réalisation, cette liberté ?

jeudi 23 octobre 2008

VERITE

Losqu'un individu se contente de penser qu'il sait quelque chose, il est arrogant, mais quand il sait qu'il sait quelque chose, c'est une tout autre affaire : etre libre à se tenir seul dans la vérité, vous devez continuellement manier deux épées à la fois l'une pour votre propre mental et l'autre pour le mental d'autrui, soyez pret à vous en servir, vous représentez automatiquement une menace énorme, la vérité elle-meme vous donnera le courage, ne désavouez pas ce que vous aurez réalisé, quand vous comprendrez que vous etes totalement impuissant devant la vérité et que le mental l'est également et automatiquement. La plupart des gens réagissent par la terreur face à cette menace insupportable qu'est cette impuissance, ils préfèrent demeurer dans le confort familier, plutot que d'accepter la parfaite liberté en abandonnant tous leurs repères, sautez de la barque pour entrer dans l'inconnu, trouver suffisamment d'assurance et quelque chose d'autre commencera qui n'a rien a voir avec le temps ou un événement qui prendrait place dans le temps. Une confiance fondamentale doit etre réalisée, l'etre humain peut-il se faire confiance? l'humanité n'a pas très bien réussi en ce sens, cela est possible dès l'instant où elle comprend qu'il n y a rien à gagner et cela dépend de chaque individu.

DOUTE

Méfiez-vous beaucoup du doute, il est produit mécaniquement par l'ego et n'a rien à voir avec le discernement. Le discernement vous fortifie, le doute vous affaiblit, quand votre coeur sait qu'une chose est juste, le mental doute du coeur, le progrès de ce fait, peut-etre très difficile. Cette délicate connaissance de la justesse doit-etre entretenue avec soin. Avec le doute il faut etre prudent vous pouvez tout oublier en une infime fraction de seconde, vous serez de nouveau immédiatement abusé par le temps et la pensée parce que vous avez affaire à une condition qui n'a pas d'histoire et c'est cela que l'on oublie encore et toujours. Tant que vous douterez, vous ne cesserez de vous couper de votre coeur. Ignorer à quel point le doute est dangereux permet de l'entretenir et détruit toute possibilité de changer de se libérer ou de s'éveiller. Douter est une excuse pour ne pas changer ne pas se libérer.

LIBERTE

La tache le plus délicate et la plus difficile qu'il soit possible d'accomplir dans cette existence est simplement d'etre libre. Rares sont ceux qui réussissent et cela ne se voit presque jamais, si une personne peut-etre libre, c'est la plus grande bénédiction qui soit. Vivre la liberté est rare, bien peu ont le courage de le faire. La clarté d'intention crée la stabilité, cela signifie que vous savez clairement que vous désirez etre libre plus que tout. Prendre conscience, que depuis le commencement vous n'avez été attaché à quoi que ce soit, une fois que vous réaliser ce fait, vous ferez alors l'expérience de la liberté enivrante qui découle de cette prise de conscience. Ce qui demeure est un etre humain libéré affirmant que sa mort a eu lieu et qu'il n'existe plus, que la lutte est terminée. C'est lorsque vous découvrez que votre mental n'a jamais été "vous" , qu'il cessera de vous affecter, vous serez naturellement détaché et spontanément réalisé, donc libre! Un masque a été enlevé et vous n'avez plus aucune idée de qui vous etes, meme si vous faites un effort pour tenter d'évoquer la façon dont vous apparaissez aux yeux des autres, vous n'y arriverez pas. Quand vous aurez réalisé que la liberté n'a pas d'histoire, vous vous mettrez à rire et tout sera fini. Avoir le courage et la conviction d'abandonner toutes vos idées sans exception sur la nature de la vérité et consentir à l'effort de découvrir pour votre propre compte en quoi elle consiste. Vouloir etre véritablement libre représente la tache la plus exigeante qu'un etre humain puisse entreprendre, car tout ce que vous désirez d'autre, tout ce que vous décidez de poursuivre, sera toujours quelque chose que vous ferez, et il y aura toujours une certaine séparation entre ce que vous faites et ce que vous etes et cette séparation ne peut subsister. La clarté de l'intention d'etre libre en est le fondement, elle vous conduira à bon port, mais pas nécessairement comme vous vous y attendez, car cela, nul ne peut le prévoir, vous aurez envie de trouver quelque sécurité dans ce monde plein de souffrances, soyez vigilant n'obéissez uniquement qu' à votre "appel intérieur" le vrai désir de libération est "un feu" qui brule ou il n'existe ni mental, ni age, ni visage, ni histoire, ce seul désire existe, forcez vous à lui obéir, si vous n'y parvenez pas vous irez surement chercher ailleurs trouver quelque securité, soyez vigilant, obéissez uniquement à "cet appel intérieur", réalisez que vous etes vous- meme la solution, c'est cela la libération, chercher "votre passion", allez jusqu'à "l'extreme limite" si vous désirez un changement radical, vous etes vous meme la solution, tant que vous insistez sur le fait que le temps entre en jeu, c' est que vous cherchez encore à vous protéger je suis pret à mourir mais je ne sais pas comment!

mardi 14 octobre 2008

DIMENSION

Le temps c'est le passé, le futur est la rencontre du passé et du présent, le passé modifiant le présent et poursuivant sa trajectoire. Etudier la carte en entier c'est n'avoir ni direction ni intention précise, embrasser d'un seul regard tout le panorama de la conscience, repartir des tous premiers débuts sans rien savoir avec la certitude, le doute est un bonne chose mais il faut le tenir en laisse et que l'on s'interroge. Lorsque votre espace est trop étriqué cela vous rend méchant, quand il n'y a plus du tout d'espace vous devenez violent. L'espace vous en avez besoin mais l'esprit et la pensée sont incapables de vous l'offrir.

OBSERVATION

Il faut savoir etre attentif au sens du mot, à sa portée, à sa sonorité. Le son est très important, le son c'est aussi l'espace, sans espace il n'y a pas de son. L'art d'écouter ne se limite pas à l'oreille, il consiste aussi à etre attentif à la sonorité des mots. le mot a un son qui lui est propre, pour pouvoir écouter ce son, il faut de l'espace. Si vous écoutez vraiment, cette écoute a quelque chose de miraculeux. Ce contact direct avec le fait, c'est cela le miracle, etre attentionné à ces propos et à votre réaction qui est instantanée, vous écoutez alors la sonorité d'ensemble ce qui suppose un espace. La pensée invariablement fondée sur l'expérience le savoir et la mémoire reste très limitée, ce qui rend les conflits inévitables. Ce n'est pas l'ordre suprème. L'ordre authentique concerne tous les aspects de l'existence. Explorer ou examiner sont peut-etre des termes erronés. Comprendre s'il est ou non possible d'observer sans que la pensée se mette en mouvement, cela suppose que vous soyez complètement affranchi du passé. La mesure a été le fondement de tout l'univers de la technologie, comprendre la mesure et mettre fin au devenir, voir que la pensée restera éternellement limitée. Avec le silence etl'espace peut surgir quelque chose de neuf.

AMOUR

Un esprit assailli de conflits de problèmes est un esprit qui n'a pas résolu la question de la relation, qui est donc dépourvu d'amour et incapable d'aller au-delà de son propre horizon, il ne peut atteindre que des choses limitées à son cercle restreint alors qu'il les croit situées au delà, il ne faut pas exercer sur le corps le moindre controle car cela crée un conflit. Le partage total d'une chose qui ne peut etre mise en mots. Dès l'instant ou l'on veut mettre en mots cette chose, elle s'enfuit car le mot n'est pas la chose.

TEMPS1

Existe-t-il quelque chose qui échappe à toute notion de temps? L'idée de croissance physique, de progrès matériel est une notion qui nous est familière। Il nous faut du temps pour apprendre, pour comprendre। Tout changement est lié au temps, il faut un certain temps pour couvrir la distance qui sépare tel point de tel autre, mais nous pouvons élargir ce concept de temps à la sphère psychologique। L'esprit est accoutumé à la notion de temps psychologique, à l'idée d'un "demain", et ce temps là n'est pas nécessaire, la pensée a inventé le temps psychologique afin de mieux éluder les problèmes, le temps est bien réel et nécessaire lorsqu'il s'agit de se rendre d'un lieu à un autre, mais psychologiquement parlant le temps n'existe pas. Mettre fin également à l'espoir et au futur, lorsque l'on se rend compte que psychologiquement l'avenir n'existe pas, c'est un fait et pas un espoir. La persistance c'est le mouvement du temps, c'est cela meme qui suscite le problème, s'éloigner du fait est justement cela le problème.

TEMPS

Il est capital de comprendre le problème du temps, le temps psychologique, le temps du projet du "demain". Entre le char à boeufs et l'avion à réaction le progrès est indéniable, l'idée d'un" moi" devenant meilleur, de plus en plus noble et sage est elle fondée? Il faut du temps pour devenir, mais peut-on vraiment devenir? devenir meilleur. Dès lors que l'on a compris le temps psychologique, un nouvel espace s'ouvre à l'esprit, si nous devenons de plus en plus violent c'est parce-que nous avons physiquement besoin d'espace; remarquez le peu d'espace dont nous disposons sur e plan intérieur psychologique : imaginaire, choses apprises par diverses formes de conditionnement, d'influences, de propagandes; l'espace finit donc par se faire rare, toute pratique finit par devenir de plus en plus mécanique, de plus en plus limitée, insensible, émoussée. Lorsque dans votre incertitude vous vous appuyez sur "un autre" pour vous rassurer, celui que vous choisissez, vous pouvez en etre sur partage la meme incertitude. Comprendre le chaos, le désordre au sein duquel vous vivez est la seule chose a faire, l'on obtient l'ordre, la clarté, la certitude, l'intelligence, lorsque tout est là, alors la porte s'ouvre et ce qui se trouve au-delà du seuil ne peut etre nommé ni décrit, et quiconque le décrit ne l'a en fait jamais vu. Avoir une vision d'ensemble de la nature des "choses" et voir, distinguer le plaisir de l'amour le désir de l'amour, il faut découvrir tout cela par ses propres moyens, quel sens prennent les mots pour vous. Ce qui a été dit dans le passé peut etre vrai, mais cette vérité ce n'est pas votre vérité, vous devez découvrir, apprendre ce que cela signifie de ne jamais tuer, cela devient alors votre vérité et c'est une vérité vivante. Il vous faut de meme ne pas passer par un intermédiaire, une pratique ou un système inventé par un autre ou par la soumission . Où est le vrai où est le faux, comment vivre une vie ou toute dissension est exclue, le découvrir par vos seuls et uniques moyens.

CONTROLE

le controle n'existe que lorsque la compréhension fait défaut, l'on perçoit les choses en toute lucidité, tout controle est superflu, l'ordre ne consiste pas à suivre un chemin tout tracé, il nait de la compréhension du désordre en dehors et aussi en soi- meme, prendre acte du désordre qui règne dans nos contradictions internes qui font que nous disons une chose et en faisons une autre, tout en songeant à une troisième. C'est en examinant le désordre, en le comprenant, sans choix du désordre, La liberté d'affronter les événements en étant absolument seul, un des aspects primordiaux de l'existence, faire front en toute solitude, nous sommes libres, cette solitude n'a rien d'un isolement, d'un repli à l'écart du monde, elle est libérée de toute autorité.

dimanche 12 octobre 2008

CONCENTRATION

l'observation est libération, c'est la base de la voie de la connaissance;;;;;;;;;;; une vraie pratique de la concentration est inséparable de l'amour, on doit éprouver un intéret profond pour ce sur quoi on se concentre, meme s'il s'agit à priori d une notion abstraite;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;(la faculté qu'ont eue les chaines d acides aminés puis l'ADN tout entier de se répliquer a permis l'évolution du vivant);;;;;;;;;;;;; le point de départ de l'évolution intérieure, c'est la capacité pour une intuition juste, un supplément de lumière ou de conscience à croitre et multiplier au sein du milieu psychique;;;;;;;;;;;la concentration est une force d ordre d'organisation.

LIBERATION

Quand le coeur pleure pour ce qu'il a perdu, l'esprit rit pour ce qu'il a trouvé;;;;;;;;;;;;;. il est encore plus dur de ne pas s'engager dans des travaux inutiles, il faut savoir développer une résistance persévérante contre ce qui n' est pas nécessaire (télé-poison, sélection de ce qu'on regarde);;;;;;;;;;;;;;; il faut protéger son esprit comme une blessure, le monde n est pas exempt de danger pour celui qui a été loin sur le chemin spirituel;;;;;;;;;;; les relations sont un jeu la solitude est sérieuse;;;;;;;;;;;;;;; ce qu'il faut chercher ce n 'est pas l'accumulation des expériences mais la libération des expériences;;;;;;;;;;;;; c'est quand le vieux est parti et que le neuf n' est pas encore arrivé;;;;;;;;;;; aider les autres de façon gratuite et sans devenir dépendant d'eux d'une manière ou d'une autre;;;;;;;;;;; le péché c'est tout ce qui n'est pas nécessaire;;;;;;;;;;;;;;; il y a une latence, un délai entre le dépérissement du passé et sa mort complète, nous pouvons toujours nous servir de lui, mais il ne peut plus se servir de nous;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ils n 'étaient plus considérés comme de pauvres marginaux qu' on essayait de réintégrer à grand peine dans le troupeau, mais comme des etres humains a part entière dignes de reprendre l'ancien combat de la conscience contre l'ignorance, et de la lumière contre les ténèbres, il n y a pas de mécanisme pour la libération, celle-ci est gratuite et sans cause.

vendredi 26 septembre 2008

L'EXPRESSION DE LA PENSEE ET SES PARDOXES

  • ENTRE TOUTES LES DIFFERENTES EXPRESSIONS QUI PEUVENT RENDRE UNE SEULE DE NOS PENSEES, IL N'Y EN A QU'UNE QUI SOIT LA BONNE. ON NE LA RENCONTRE PAS TOUJOURS EN PARLANT OU EN ECRIVANT ; IL EST VRAI NEANMOINS QU'ELLE EXISTE, QUE TOUT CE QUI NE L'EST POINT EST FAIBLE, ET NE SATISFAIT POINT UN HOMME D'ESPRIT QUI VEUT SE FAIRE ENTENDRE.
  • UN BON AUTEUR QUI ECRIT AVEC SOIN, EPROUVE SOUVENT QUE L'EXPRESSION QU'IL CHERCHAIT DEPUIS LONGTEMPS, SANS LA CONNAITRE ET QU'IL A ENFIN TROUVEE ETAIT LA PLUS SIMPLE, LA PLUS NATURELLE QUI SEMBLAIT DEVOIR SE PRESENTER D'ABORD SANS EFFORT.

L'EXPRESSION ROMANESQUE

  • UN EXERCICE D'EVASION.

L'EXPRESSION DE LA PENSEE ET SES PARDOXES

  • L'EXTASE UNIVERSELLE DES CHOSES NE S'EXPRIME PAR AUCUN BRUIT, LES EAUX ELLES-MEMES SONT COMME ENDORMIES (BAUDELAIRE).
  • LA LANGUE MUSICALE EST INFINIE, ELLE CONTIENT TOUT, ELLE PEUT TOUT EXPRIMER (BALZAC).
  • LA PANTOMINE EST L'ART D'EXPRIMER LES SENTIMENTS SANS RECOURIR AU LANGAGE.
  • S'IL EST DES OBSCURITES QUI TIENNENT A L' IMPUISSANCE DE CELUI QUI PARLE, D'AUTRES TIENNENT AUX CHOSES DONT ON PARLE : LA NATURE N'A PAS JURE DE NOUS OFFRIR QUE DES OBJETS EXPRIMABLES PAR DES FORMES SIMPLES DE LANGAGE (VALERY).

LA PENSEE LA POESIE

  • LA CONCEPTION DE POESIE PURE IMPLIQUE UNE NOTION PARTICULIERE DE L'EXPRESSION POETIQUE. L'EXPRESSION SE RAPPROCHANT DE LA PENSEE , LE RYTHME ET LES SONS CONCOURENT A L' EXPRESSION AUTANT QUE LA SIGNIFICATION DES MOTS. L' IDEE ET L' EXPRESSION NE SONT PAS DEUX CHOSES CONTRADICTOIRES.
  • TRANSMETTRE UN FAIT, PRODUIRE UNE EMOTION, LA POESIE EST UN COMPROMIS OU UNE CERTAINE PROPORTION DE CES DEUX FONCTIONS.

L'EXPRESSION DES MOTS

  • QUELLE QUE SOIT LA CHOSE QU'ON VEUT DIRE, IL N'Y A QU'UN MOT POUR L'EXPRIMER, QU'UN VERBE, POUR L'ANIMER ET QU'UN ADJECTIF POUR LE QUALIFIER, IL FAUT DONC CHERCHER HUSQU'A CE QU'ON LES AIT DECOUVERTS, CE MOT, CE VERBE, CET ADJECTIF, NE JAMAIS SE CONTENTER DE L'A PEU PRES (MAUPASSANT).
  • RENDRE SENSIBLE UN FAIT DE CONSCIENCE , TOUTE CHOSE EXISTANTE, PAR QUELQUE SIGNE EN EN DEGAGEANT LE SENS.
  • LES MOTS HUMAINS SONT TROP FAIBLES POUR RENDRE DES SENSATIONS DIVINES.

EXPRESSION DES MOTS

l' ART FRANCAIS : ENTRE LES EXPRESSIONS IL N' Y EN A QU'UNE QUI EST LA BONNE, IL FAUT ENTENDRE PAR LA, QUI CONVIENNE AU SENS EN SE CONFORMANT AU SUJET TRAITE ET AUX CIRCONSTANCES, CE CHOIX ENTRE LES MOTS N' EST PAS UNE NECESSITE , IL S'IMPOSE AU LANGAGE QUOTIDIEN, SI L' ON NE VEUT NI FAUSSER LA PENSEE NI MANQUER AUX CONVENANCES.

L' EXPRESSION ET SES PARADOXES

  • LA LANGUE MUSICALE EST INFINIE, ELLE CONTIENT TOUT, ELLE PEUT TOUT EXPRIMER.
  • TOUS LES BERGERS ET LES BERGERES EXPRIMENT PAR DES DANSES LES TRANSPORTS DE LEUR JOIE.
  • LA POESIE QUI N A JAMAIS SU EXPRIMER LE BONHEUR COMME ELLE EXPRIME LA DOULEUR
  • LA CONTRADICTION ETABLIE ENTRE LES NERFS ET L' ESPRIT , ET L 'HOMME DESACCORDE AU POINT D' EXPRIMER LA DOULEUR PAR LE RIRE.
  • LA POESIE EST UN COMPOMIS OU UNE CERTAINE PROPORTION DES DEUX FONCTIONS QUI SONT DE TRANSMETTRE UN FAIT ET PRODUIRE UNE EMOTION.

FORMES DE L' EXPRESSION

  1. NOTRE LANGUE S'OPPOSE TRES SOUVENT A UNE EXPRESSION IMMEDIATE DE LA PENSEE ET NOUS OBLIGE A UNE ELABORATION PLUS PENIBLE SANS DOUTE ET PLUS INTIME DE NOS INTENTIONS ET IMPULSIONS QU'IL EST NECESSAIRE EN D' AUTRES NATIONS.
  2. LES NATURES SIMPLES DES GENS DU PEUPLE DANS LES MOMENTS DE PASSION LE PROUVENT ASSEZ,
    1. ILS ONT LE MOT JUSTE ET SOUVENT LE MOT UNIQUE.
    2. L'EXPRESSION LOGIQUE ET NON PAS VIVANTE.

Expression grammaticale

Ce ne sont pas des séries de mots rangés comme sur les pages d'un dictionnaire, que nous avons dans l'esprit, mais des phrases stéréotypées et des concepts qui peuvent s'exprimer par plusieurs mots, entre lesquels nous choisissons celui qui convient à notre disposition d'esprit et aux circonstances.

Quelle réalité exprimer ?

Quelle réalité exprimer et comment l'exprimer ? l' éternel problème ! placer le Verbe non pas au commencement mais à la fin dernière de toutes choses ?

Définitions et citations.

    1. Une pensée ferme et vive emporte nécessairement avec elle son expression. Toute ame forte et grande aux moments où elle s'anime peut se dire maitresse de la parole.Trouver les expressions qui éveillent des sentiments analogues à ceux que l'on éprouve pour arriver à la puissance supreme du style. Produire une émotion. Un exercice d'évasion.

jeudi 25 septembre 2008

Recherche du sens perdu

La recherche du sens perdu, le jardin de la connaissance, l'etre retrouve son espace perdu dans la grande luminosité originelle.

jeudi 18 septembre 2008

style

comment doit-on s'exprimer ?