mercredi 14 décembre 2011
vendredi 2 décembre 2011
ANIMISME
L' Animisme est la croyance en une âme, une force vitale, animant les êtres vivants mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi que des génies protecteurs.
Ces âmes, ces esprits mystiques (manifestations de défunts ou de divinités animales), peuvent agir sur le monde tangible, de manière bénéfique ou non.
Il convient donc de leur vouer un culte.
Usage du terme :
XVIIIe siècle, une théorie médicale appelée "animisme" (Dr Georg Stahl, 1720 ), explique que l' âme a une influence directe sur la santé.
Fin du XIXe siècle, l' anthropologue britannique Edward Burnett Tylor l' utilise pour désigner les religions des sociétés qu'il nomme "primitives".
Au XXe siècle, l' animisme est l'un des termes de référence majeur de l' histoire de l' Ethnologie religieuse, une ambitieuse tentative d' explication globale des croyances religieuses, une doctrine de l' âme qui a perdu une large part de sa validité aujourd'hui.
Le terme est employé de nos jours avec circonspection (connotations colonialistes du terme), il est remplacé par des expressions telles que "croyances populaires", "croyances indigènes", "religions traditionnelles", il est utilisé désormais dans le langage courant ou dans des statistiques, comme un mot fourre-tout désignant l' ensemble de tout ce qui est transmis par des traditions orales, ne relevant pas des grandes religions qui s' appuient sur des textes sacrés (christianisme, islam bouddhisme ...)
Le terme d' animisme n' est plus employé que de manière très vague, pour finalement désigner toutes les religions qui ne sont pas universalistes...
En réalité la difficulté de définir clairement ces termes et circonvenir leur périmètre respectif, procède essentiellement de leur éloignement des modes de pensées des sociétés modernes, issus d'une représentation du monde radicalement différente.
Les principes de l' animisme :
Tout ce qui existe et particulièrement ce qui est mobile, ce qui est vivant, recèle une âme.
L' essence de cette âme est la force, douée de puissance variable et se localisant inégalement dans l' univers.
Les forces émanations (vibrations créatrices),
les êtres-forces,les âmes personnifiées douées d'intelligence et de volonté (l' âme de l'homme, sur qui est centrée la création).
L' âme désincarnée qui se mue en force supérieure.
L'animisme enfantin, l' enfant considère longtemps les objets comme des êtres vivants, doués d' intention et de conscience (Jean Piaget).
L' animisme chez les jeunes adultes (Wayne Dennis 1957, William James 1952).
L' animisme chez les personnes atteintes de maladies mentales, notamment les schizophrènes...
En réalité toutes les religions reconnaissent l' existence de ces forces occultes, que certains appellent esprits ou démons, djinns ou anges etc...
Chez les animistes, ces notions sont primitives car elles concernent des êtres simples : la pierre, le vent, le rocher, le sable, l' eau, la feuille et les éléments comme le feu.
On retrouve à la base de toutes les religions structurées ces éléments transfigurés, vénération d' un fleuve, Gange ou Nil, des arbres chez les celtes etc...
Il s' agit de l' évolution d' un sacrifice pour remercier la nature, qui est un principe de base de l'animisme.
Animisme et Chamanisme :
L animisme est très souvent rapprochée du chamanisme.
L' animisme dans la pratique implique un certain niveau de chamanisme, au sens où postuler l' existence d' un monde des âmes sans laisser entrevoir aucun moyen d' y accéder ou d' échanger avec lui serait vain.
Le chamanisme désigne une croyance en la possibilité de communiquer (médiation) avec un autre monde, l' existence d' individus (les Chamans) et techniques privilégiés, pour accéder à ce monde des âmes ou des esprits, des morts, des animaux, des êtres supérieurs du passé mythologique, ou d' un tout autre univers que celui qui est directement accessible à tout humain.
Les religions théistes elles aussi communiquent avec leurs entités divines, par la prière.
Ces âmes, ces esprits mystiques (manifestations de défunts ou de divinités animales), peuvent agir sur le monde tangible, de manière bénéfique ou non.
Il convient donc de leur vouer un culte.
Usage du terme :
XVIIIe siècle, une théorie médicale appelée "animisme" (Dr Georg Stahl, 1720 ), explique que l' âme a une influence directe sur la santé.
Fin du XIXe siècle, l' anthropologue britannique Edward Burnett Tylor l' utilise pour désigner les religions des sociétés qu'il nomme "primitives".
Au XXe siècle, l' animisme est l'un des termes de référence majeur de l' histoire de l' Ethnologie religieuse, une ambitieuse tentative d' explication globale des croyances religieuses, une doctrine de l' âme qui a perdu une large part de sa validité aujourd'hui.
Le terme est employé de nos jours avec circonspection (connotations colonialistes du terme), il est remplacé par des expressions telles que "croyances populaires", "croyances indigènes", "religions traditionnelles", il est utilisé désormais dans le langage courant ou dans des statistiques, comme un mot fourre-tout désignant l' ensemble de tout ce qui est transmis par des traditions orales, ne relevant pas des grandes religions qui s' appuient sur des textes sacrés (christianisme, islam bouddhisme ...)
Le terme d' animisme n' est plus employé que de manière très vague, pour finalement désigner toutes les religions qui ne sont pas universalistes...
En réalité la difficulté de définir clairement ces termes et circonvenir leur périmètre respectif, procède essentiellement de leur éloignement des modes de pensées des sociétés modernes, issus d'une représentation du monde radicalement différente.
Les principes de l' animisme :
Tout ce qui existe et particulièrement ce qui est mobile, ce qui est vivant, recèle une âme.
L' essence de cette âme est la force, douée de puissance variable et se localisant inégalement dans l' univers.
Les forces émanations (vibrations créatrices),
les êtres-forces,les âmes personnifiées douées d'intelligence et de volonté (l' âme de l'homme, sur qui est centrée la création).
L' âme désincarnée qui se mue en force supérieure.
L'animisme enfantin, l' enfant considère longtemps les objets comme des êtres vivants, doués d' intention et de conscience (Jean Piaget).
L' animisme chez les jeunes adultes (Wayne Dennis 1957, William James 1952).
L' animisme chez les personnes atteintes de maladies mentales, notamment les schizophrènes...
En réalité toutes les religions reconnaissent l' existence de ces forces occultes, que certains appellent esprits ou démons, djinns ou anges etc...
Chez les animistes, ces notions sont primitives car elles concernent des êtres simples : la pierre, le vent, le rocher, le sable, l' eau, la feuille et les éléments comme le feu.
On retrouve à la base de toutes les religions structurées ces éléments transfigurés, vénération d' un fleuve, Gange ou Nil, des arbres chez les celtes etc...
Il s' agit de l' évolution d' un sacrifice pour remercier la nature, qui est un principe de base de l'animisme.
Animisme et Chamanisme :
L animisme est très souvent rapprochée du chamanisme.
L' animisme dans la pratique implique un certain niveau de chamanisme, au sens où postuler l' existence d' un monde des âmes sans laisser entrevoir aucun moyen d' y accéder ou d' échanger avec lui serait vain.
Le chamanisme désigne une croyance en la possibilité de communiquer (médiation) avec un autre monde, l' existence d' individus (les Chamans) et techniques privilégiés, pour accéder à ce monde des âmes ou des esprits, des morts, des animaux, des êtres supérieurs du passé mythologique, ou d' un tout autre univers que celui qui est directement accessible à tout humain.
Les religions théistes elles aussi communiquent avec leurs entités divines, par la prière.
SPIRITUALITE
Traditionnellement la spiritualité se rattache à la religion, l' être humain est en relation avec un être supérieur, Dieu, pour le salut de son âme.
Elle désigne également, la quête de sens, d' espoir ou de libération.
Elle peut aussi se comprendre comme dissociée de la foi en Dieu (une spiritualité sans dieu).
Les démarches se rattachant à la spiritualité sont :
les initiations, les rituels, le développement personnel, New-Age...
La plupart des spiritualités cherchent une libération de l'âme, prisonnière ou dominée par la matière.
Certains ne voient là qu'une simple expression de l'instinct de survie, d' autres un moyen de ne pas se confronter à la réalité de notre condition de mortel.
Elle révèle la mémoire intrinsèque de l' immortalité de l'âme.
Toute religion est fondée dans une spiritualité, mais toute spiritualité n' est pas une religion.
La religion est présentée dans une perspective collective, associée à l' aspiration de se relier, alors que la spiritualité est dans sa démarche peut-être plus individuelle.
Se relier :
Se relier à Dieu, au Divin, à une réalité transcendante, un lien qui par extension conduit l' homme à se relier aussi à lui-même, aux autres, à la nature ou à l' univers.
L' expérience spirituelle ou mystique :
La spiritualité n' est pas limitée à une démarche conceptuelle ou dogmatique.
La recherche d'intériorité, de connaissance de soi, de transcendance, de sagesse, ou de dépassement des limitations de la condition humaine sont indissociables de la démarche intellectuelle.
La spiritualité conduit généralement à des démarches corporelles, émotionnelles et mystiques, générant une expérience transcendante, une relation avec Dieu, le Soi, la conscience, l'âme, le monde, le devenir...
Le but de la spiritualité peut-être aussi pour certains, une exploration profonde de l'intériorité conduisant à l' éveil spirituel (une conversion à un état de conscience modifié et durable).
La spiritualité est l' expression d' une aspiration aussi ancienne que l' humanité, elle existait avant les institutions religieuses.
L' émergence de la philosophie, le déclin de l' adhésion aux grands courants religieux et le passage à la société post-moderne ont conduit une partie "des croyants" à revendiquer de nouveau une spiritualité sans appartenance à une institution religieuse, préférant l' exprimer par une spiritualité humaniste fédérant l' humanité tout entière.
Spiritualité ou Philosophie :
La philosophie repose en principe sur une approche de la raison.
La spiritualité est fondée sur la notion de l' expérience intérieure ou de "la croyance".
Le discours devrait toujours faire référence à une expérience possible (Kant) et ne jamais spéculer sur du vide.
La philosophie concerne la pensée là où la spiritualité s' intéresse à l'"Esprit", au sens spiritualiste du terme.
Il existe cependant quelque chose de l' ordre de l'intuition...(Spinoza) où de l' évidence... (Descartes) et pas seulement de l' expérience qui conduit à la vérité.
Pour le philosophe, la spiritualité est en général une notion valide, tant qu'elle ne fait pas référence à des croyances religieuses ou autres et qu'elle se définit comme une incidence de la vérité...
Les sciences dures et les sciences larges :
Les sciences dites dures, étroites, ne permettent des révélations qu'aux niveaux les plus grossiers de la conscience (les cinq sens et leurs extensions).
Les sciences larges incluent les démonstrations combinées de la logique, des mathématiques, de la symbolique, de l'herméneutique et de biens d' autres approches de la conscience.
Les sciences larges devraient, à terme, inclurent le témoignage des personnes pratiquant la méditation (toutes les pratiques d' ordre spirituel) donnant ainsi une approche plus complète, intégrale de la réalité, évaluant également les affirmations religieuses et scientifiques combinées, une approche plus complète de la réalité.
Elle désigne également, la quête de sens, d' espoir ou de libération.
Elle peut aussi se comprendre comme dissociée de la foi en Dieu (une spiritualité sans dieu).
Les démarches se rattachant à la spiritualité sont :
les initiations, les rituels, le développement personnel, New-Age...
La plupart des spiritualités cherchent une libération de l'âme, prisonnière ou dominée par la matière.
Certains ne voient là qu'une simple expression de l'instinct de survie, d' autres un moyen de ne pas se confronter à la réalité de notre condition de mortel.
Elle révèle la mémoire intrinsèque de l' immortalité de l'âme.
Toute religion est fondée dans une spiritualité, mais toute spiritualité n' est pas une religion.
La religion est présentée dans une perspective collective, associée à l' aspiration de se relier, alors que la spiritualité est dans sa démarche peut-être plus individuelle.
Se relier :
Se relier à Dieu, au Divin, à une réalité transcendante, un lien qui par extension conduit l' homme à se relier aussi à lui-même, aux autres, à la nature ou à l' univers.
L' expérience spirituelle ou mystique :
La spiritualité n' est pas limitée à une démarche conceptuelle ou dogmatique.
La recherche d'intériorité, de connaissance de soi, de transcendance, de sagesse, ou de dépassement des limitations de la condition humaine sont indissociables de la démarche intellectuelle.
La spiritualité conduit généralement à des démarches corporelles, émotionnelles et mystiques, générant une expérience transcendante, une relation avec Dieu, le Soi, la conscience, l'âme, le monde, le devenir...
Le but de la spiritualité peut-être aussi pour certains, une exploration profonde de l'intériorité conduisant à l' éveil spirituel (une conversion à un état de conscience modifié et durable).
La spiritualité est l' expression d' une aspiration aussi ancienne que l' humanité, elle existait avant les institutions religieuses.
L' émergence de la philosophie, le déclin de l' adhésion aux grands courants religieux et le passage à la société post-moderne ont conduit une partie "des croyants" à revendiquer de nouveau une spiritualité sans appartenance à une institution religieuse, préférant l' exprimer par une spiritualité humaniste fédérant l' humanité tout entière.
Spiritualité ou Philosophie :
La philosophie repose en principe sur une approche de la raison.
La spiritualité est fondée sur la notion de l' expérience intérieure ou de "la croyance".
Le discours devrait toujours faire référence à une expérience possible (Kant) et ne jamais spéculer sur du vide.
La philosophie concerne la pensée là où la spiritualité s' intéresse à l'"Esprit", au sens spiritualiste du terme.
Il existe cependant quelque chose de l' ordre de l'intuition...(Spinoza) où de l' évidence... (Descartes) et pas seulement de l' expérience qui conduit à la vérité.
Pour le philosophe, la spiritualité est en général une notion valide, tant qu'elle ne fait pas référence à des croyances religieuses ou autres et qu'elle se définit comme une incidence de la vérité...
Les sciences dures et les sciences larges :
Les sciences dites dures, étroites, ne permettent des révélations qu'aux niveaux les plus grossiers de la conscience (les cinq sens et leurs extensions).
Les sciences larges incluent les démonstrations combinées de la logique, des mathématiques, de la symbolique, de l'herméneutique et de biens d' autres approches de la conscience.
Les sciences larges devraient, à terme, inclurent le témoignage des personnes pratiquant la méditation (toutes les pratiques d' ordre spirituel) donnant ainsi une approche plus complète, intégrale de la réalité, évaluant également les affirmations religieuses et scientifiques combinées, une approche plus complète de la réalité.
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