samedi 25 juillet 2009

MARIE 2009

 
 
 
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WHIEGGES -MARI E 2009

 
 
 
 
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EspritXVIIIe

ANECDOCTES SINGULIERES RAPPORTEES PAR LES MEMORIALISTES DU TEMPS

"...Il y a des mères si acharnées pour ainsi dire, à ces redites que tout leur entretien se passe à gourmander leurs filles et il en arrive un effet contraire. Elles importunent tellement leurs filles, leur donnent souvent tant de confusion, que pour leur faire lever la tête, avancer les épaules et retirer le menton, elles démontent toute la machine, et ces enfants se tiennent très mal pour ne savoir pas comment se tenir, et tout retombe non sur l'enfant mais sur la mère..."

Extrait de traité de civilité.

"Le tact, c'est le bon goût appliqué au maintient et à la conduite. Le bon ton, c'est le bon goût appliqué aux discours et à la conversation."

"La politesse flatte les vices des autres et la civilité nous empêche de mettre les nôtres au jour : c'est une barrière que les hommes mettent entre eux pour s'empêcher de se corrompre."

"La civilité est comme la beauté ; elle commence, et elle fait les premiers noeuds de la société. Montesquieu."

"...La civilité étant, comme nous l'avons dit, l'effet de la modestie, qui est l'effet de l'humilité et l'humilité étant une marque véritable de la grandeur de l'âme, qui est la véritable grandeur, et non pas celle de la fortune ; c'est elle qui attire le coeur, et qui rend aimable partout, comme au contraire l'arrogance, qui est la marque de la petitesse de l'esprit, est l'objet du mépris de tout le monde."

Extrait de traité de civilité.

"... Quel monstre n'est-ce pas, en effet qu'un grand seigneur qui n'a point de civilité ? Tout le monde le fuit, s'en irrite, on ne lui rend honneur que par manière d'acquit et pour satisfaire l'usage, ainsi on peut dire qu'il est au monde sans y être, puisque c'est n'y être pas que de n'y être aimé par personne."

"... Pour les autres actions dont la nature ne cache point, et qui sont cependant communes avec les animaux, comme cracher, tousser, éternuer, boire etc... parce-que la raison nous dicte naturellement que plus nous nous éloignons de la manière des bêtes, plus nous nous approchons de la perfection où l'homme tend par un principe naturel pour répondre à la dignité de son être, puisqu'on ne peut pas se dispenser de ces actions qui sont naturellement indispensables, on les fasse le plus honnêtement, c'est-à dire le moins approchant des bêtes qu'il est possible."

Traité de civilité.

"Il faut éviter de baîller, de se moucher, de cracher, et si on est obligé, là et en d'autres lieux que l'on tient proprement, il faut le faire proprement dans son mouchoir, en se détournant le visage et se couvrant de sa main gauche, ne point regarder après dans son mouchoir."

"A propos de mouchoir, on doit dire qu'il n'est pas honnête de l'offrir à quelqu'un pour quelque chose, quand même il serait tout blanc, si on ne nous y oblige absolument."

"Il est ridicule en parlant à un homme, de lui prendre et tirer ses boutons, ses glands, ses manchettes, son manteau, ou de lui donner des coups dans l'estomac, etc....."

"Si la personne qualifiée nous conduisait jusqu'à la porte de la rue, il ne faut point monter ni à cheval, ni en chaise, ni en carrosse en sa présence, mais la prier de rentrer dans sa maison avant que d'y monter ; que si elle s'obstinait, il faut s'en aller à pied et laisser suivre le carrosse, etc...jusqu'à ce que cette personne ne paraisse plus."

"Une autre incivilité fort malplaisante est de ceux qui ne croient pas qu'on les entende s'ils ne parlent bouche à bouche, crachant au nez des gens, et les infectant bien souvent de leur haleine. Les personnes qui ont de la civilité en usent autrement, et si elles ont quelque rapport à faire, ou quelque chose de secret à dire à quelque personne qualifiée, elles lui parlent à l'oreille."

Extrait de traité de civilité.

"Il y a même de l'incivilité de répondre le premier à une personne de qualité, quand elle demande quelque chose en présence d'autres personnes qui sont au-dessus de nous, il faut laisser répondre les personnes les plus qualifiées avant nous, à moins que l'on ne s'en informât directement à nous-même quand il ne s'agirait que de choses communes : Quelle heure est-il ? Quel jour est-il aujourd'hui ?"


CE QUE L'ON DOIT FAIRE DANS L'EGLISE :

Il ne faut point grimacer en priant Dieu, ni dire ses prières d'un ton haut, ni parler et s'entretenir avec quelqu'un, de peur de détourner les autres.
Moins encore faut-il saluer dans l'église quelqu'un que l'on n'aurait pas vu de longtemps, ni se faire des embrassades et des compliments, la sainteté des lieux ne le permet point, et ceux qui le voient s'en scandalisent. C'est aussi une grande indécence de se peigner dans l'église, ou de s'y raccommoder quelque chose, etc... Il faut sortir pour cela. Il serait bon aussi et tout à fait de bienséance, que tout le monde s'accoutumât dans l'église à cracher dans son mouchoir, comme nous avons dit qu'il fallait faire chez les grands ; ordinairement il n'y a point de pavé d'écurie si sale et si dégoûtant, que celui de la maison de Dieu.

Extrait de traité de civilité.



Le roi Louis XIV voyageait toujours son carrosse plein de femmes : ses maîtresses, après ses batardes, ses belles-filles, quelquefois Madame, et des dames quand il y avait place. Ce n'était que pour les rendez-vous de chasse, les voyages de Fontainebleau, de Chantilly, de Compiègne, et les vrais voyages, que cela était aisni. Pour aller tirer, promener, ou pour aller coucher à Marly ou à Meudon, il allait seul dans une calèche...

Dans ce carrosse, lors des voyages, il y avait toujours beaucoup de toutes sortes de choses à manger : viandes, pâtisseries, fruits. On n'avait pas sitôt fait un quart de lieue que le roi demandait si on ne voulait pas manger. Lui jamais ne goutait à rien entre ses repas, non pas même à aucun fruit, mais il s'amusait à voir manger, et manger à crever. Il fallait avoir faim, être gaies, et manger avec appétit et de bonne grâce, autrement, il ne le trouvait pas bon, et le montrait même aigrement. On faisait la mignonne, on voulait faire la délicate, être du bel air, et cela n'empêchait pas que les mêmes dames ou princesses qui soupaient avec d'autres à sa table le même jour, ne fussent obligées, sous les mêmes peines, d'y faire aussi bonne contenance que si elles n'avaient mangé de la journée.

Avec cela, d'aucuns besoins il n'en fallait point parler, outre que pour des femmes ils auraient été très embarrassants avec les détachements de la maison du roi, et les gardes du corps devant et derrière le carrosse, et les officiers et les écuyers aux portières, qui faisaient une poussière qui dévorait tout ce qui était dans le carrosse. Le roi, qui aimait l'air, en voulait toutes les glaces baissées, et aurait trouvé fort mauvais que quelque dame eût tiré le rideau contre le soleil, le vent ou le froid. Il ne fallait seulement pas s'en apercevoir, ni d'aucune autre sorte d'incommodité, et le roi allait toujours extrêmement vite, avec des relais le plus ordinairement. Se trouver mal était démérité à n'y plus revenir.

MERE

 
 
 
 
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PERE

 
 
 
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jeudi 23 juillet 2009

mercredi 22 juillet 2009

MEDITATION

L'imagination est dangereuse, elle n'a pas de valeur convaincante, seul le fait en a une.

Il faut COMPRENDRE (la compréhension même ôte toute signification fantaisiste et trompeuse) sans interpréter et classifier, un pouvoir que seule possède la création, une force dépassant toute mesure.

Si vous voulez découvrir ce qu'est la méditation, vous devez découvrir ce qu'est la beauté, dans l'action, dans la conduite intérieure, dans la démarche, la parole, les gestes et ainsi de suite. L'ordre est alors synonyme de beauté.

Cet "ordre" surgit lorsque vous comprenez tout le désordre dans lequel vous vivez et ce "désordre" vient tout naturellement un "ordre" qui est la vertu.

La vue devient alors sacrée, parce-que vous avez touché cette chose qui est sacrée.

La méditation dont nous parlons transforme l'esprit et cet esprit là est religieux, il peut faire éclore une nouvelle culture, une autre manière de vivre, un mode de relation différent, un sens sacré avec donc une grande beauté et honnêteté. Tout cela vient naturellement sans effort sans combat.

Le mot saint est lié à la notion d'intégralité, d'intégrité de l'être physique et mental.

Discipline est synonyme d'apprendre.

La méditation c'est tout ce que l'air apporte, c'est tout ce qu'est le vent, état d'esprit qui voit mais ne demande rien.

Extrait d'un discours du 18 aout 1961, je ne vous cite pas l'auteur de ces paroles, à vous de deviner de qui il s'agit, l'important est le contenu du discours que je vous ai transmis.

MATURITE

La profondeur n'a pas de fin ; son essence échappe au temps et à l'espace.

Elle ne peut être vécue comme une expérience.

La pensée ne peut l'édifier, ni le sentiment l'approcher. Ce ne serait là que sottes entreprises, insuffisamment mûries.

La maturité n'a que faire du temps ou de l'âge, elle n'est pas le fruit de l'influence ou de l'environnement, elle ne peut s'acheter, et le climat propice à son éclosion ne pourra jamais être crée par les livres, les maîtres, les sauveurs uniques ou nombreux.

La maturité n'est pas une fin en soi : elle naît dans l'ombre, sans être cultivée par la pensée, sans qu'on le sache. La maturité, ce mûrissement dans la vie est nécessaire ; mais ce n'est pas le mûrissement engendré par les épreuves et la maladie, la souffrance et l'espoir. Le désespoir, l'effort ne peuvent susciter cette maturité totale, mais il faut qu'elle soit là sans être recherchée.

Il y a de l'austérité dans cette maturité totale. Non pas de l'austérité faite de cendres et de bure, mais cette indifférence nonchalante, non préméditée aux choses du monde, à ses vertus, ses dieux, sa respectabilité, ses espoirs et ses valeurs. Il faut renoncer totalement à tout cela pour qu'advienne l'austérité qui va de pair avec la solitude.

Cette solitude est à jamais insensible à toute influence de la société ou de la culture. Et pourtant elle doit être là, mais non en réponse à une sollicitation du cerveau, lui-même enfant du temps et des influences. Elle doit surgir, foudroyante, de nulle part. Sans elle il n'est point de maturité totale.

L'isolement essence de l'apitoiement sur soi-même de l'existence vécue dans le mythe, le savoir, ou les idées, n'a rien à voir avec la solitude. Ces états comportent une constante tentative d'intégration suivie de ruptures répétées.
La solitude est une existence en laquelle l'influence n'a plus aucune part.

C'est cette solitude là qui est l'essence de l'austérité.

jeudi 16 juillet 2009

mardi 14 juillet 2009

samedi 11 juillet 2009

BERGERE



MILLET Jean-François
BERGERE GARDANT SES MOUTONS
1864
Peintre français

L'oeuvre est connue aussi sous le titre de "LA GRANDE BERGERE", date de l'époque de l' école de Barbizon, petit village à la lisière de la forêt de Fontainebleau, où l'artiste s'établit définitivement en 1849. Bien qu'il se distingue des autres peintres de Barbizon, il partage leur goût pour une peinture naturaliste.

La figure solitaire de la bergère est surprenante de vigueur plastique, cette simplification des formes et de la composition apparait dans l'oeuvre de Millet au début des années 1860, et s'inspire des estampes japonaises reproduites dans "le magasin pittoresque."

La tête inclinée et le regard fixe de la bergère expriment une profonde résignation à sa modeste condition et révèlent les intentions de l'artiste qui en 1851 écrivait à son ami Sensier : "Je veux que les êtres que je représente aient l'air enracinés dans leur condition au point qu'il soit impossible d'imaginer qu'ils pensent être un jour autre chose que ce qu'ils sont."

Cette condition humaine trouve également sa traduction dans la grande plaine dépouillée qui s' étend derrière le troupeau jusqu'à l'horizon.
On retrouve cette plaine dans bien d'autres tableaux de Millet, et notamment dans "l'Angélus" (Picto 696) et dans "l'Hiver aux corbeaux".

Le paysage est "dépouillé, résumé, arasé, réduit presque aux broussailles, pour mettre au premier plan...l'homme des champs tel que la terre le condamnait à demeurer dans un monde où tout changeait sauf lui" (André Fermigier).

L'OEUVRE (MUSEE D'ORSAY, PARIS, PICTO 697, du même peintre, PICTO 694 à 698)

La Grande Bergère est commandée par Paul Tesse en 1863 et exposée l'année suivante au Salon, elle fut le premier succès de Millet. l'Etat voulut l'acheter, mais ce ne fut pas possible car il s'agissait d'une commande privée.

MILLET ET LA CRITIQUE

La critique romantique a accusé Millet d'être un artiste grossier, non seulement en raison du choix de ses sujets liés à la terre et à la vie des champs, mai aussi à cause de l'extrême simplification des formes.

Millet s'exprimait ainsi "Je voudrais seulement attirer l'attention de l'homme condamné à gagner sa vie à la sueur de son front. Je suis un paysan... et en ce qui concerne ma manière de peindre... elle ne dérive que de la manière de comprendre plus ou moins les difficultés de la vie... Millet est un indépendant et ne pense certes pas à suivre quiconque, parmi ses oeuvres, seules celles qui veulent exprimer quelque chose lui plaisent... et tout cela fait que sa peinture trouble le sommeil des heureux... cet homme ne peut être influencé par personne et ne peut marcher dans le sillon d'un autre." Théophile Gautier.

jeudi 9 juillet 2009

mercredi 8 juillet 2009

lundi 6 juillet 2009