jeudi 30 décembre 2010

LUMIERE SUR LE ROYAUME

Autrefois, il y a bien longtemps, lorsque les Temples de Lumière étaient encore vivaces et dispensaient la Connaissance des Lois de la Nature, chaque homme et chaque femme, dès son plus jeune âge, savait que l' issue de cette vie toute neuve était la naissance à une autre vie, beaucoup plus riche et radieuse en raison du plan où elle devait s' exprimer. Il s' agissait de la mort.

Cette autre vie d'au delà de la tombe était considérée comme "la vraie vie", en ce sens que les obstacles dus à l' opacité du corps humain ayant disparu avec celui-ci, l'individu pouvait alors bénéficier d' une forme d' existence pleine d' expériences et de possibilités.

Cependant, un tel bénéfice ne pouvait résulter que d'une aptitude particulière de l' être à garder vive sa conscience après ce passage appelé mort, afin de pouvoir discerner les zones (ou plans) par lesquelles son Ame (c'est-à-dire lui-même) allait transiter, atteindre des sphères élevées où vivent des êtres humains d'une très grande évolution spirituelle.

Cette conception de la mort donnant naissance à "la vraie vie" et l' art de bien s'y préparer est clairement exprimée par la traduction correcte du "livre des Morts" de l' Ancienne Egypte.

"Livre du sortir au Jour" sous une forme très voilée, ce texte est un guide pour bien mourir et par voie de conséquence, pour bien vivre ici-bas.

Lorsque, par ailleurs, on considère le "livre des Morts" du Tibet, on constate que la même notion de la mort prévaut, et qu'il s' agit de donner au mourant des conseils et de le diriger dans son voyage d' outre tombe.

Si l'Occident a tellement peur de la mort, c' est parcequ'en réalité, il a sombré dans un matérialisme tel, qu'il renie la possibilité de garder la conscience vivante dès lors que le corps physique ne peut plus remplir ses fonctions.

Nombreux de nos contemporains sont persuadés que la mort marque l' accès au "néant", et cette croyance détermine en grande partie, selon sa propre force, l'état "d'inconscience" mais pas de "néant" ou de "conscience" qui suivra le trépas.

Celui ou celle qui pense ainsi, ("on ne vit qu'une fois"...) est victime d'un raisonnement qui peut conduire à une certaine attitude dans la vie, (rapacité, vivre bien au détriment d' autrui en usant de tous les "moyens"...) laquelle ouvre, à terme, la porte de la "vraie mort", c'est-à-dire une coupure, lointaine dans le temps, avec le Moi Réel, la Divinité en chacun de nous.

Pour bien vivre et bien mourir, il faut se conformer aux Lois Divines, pour se conformer à celles-ci, il faut les connaître et les appliquer efficacement.
Un mode de vie fondé sur une solide éthique de pensée et de sentiment, aux fins d' accroître la Conscience, seule la conscience traverse le Temps et l' Espace et a le pouvoir d' éviter la souffrance, que ce soit ici-bas, sur terre, ou au-delà, après la mort.

Réussir sa vie ne signifie pas être quelqu'un en ce monde, mais avoir contribué à la Croissance de l' Essence Divine en soi, cette Flamme Divine, exprimée dans le Mental Supérieur, que seule possède une Existence véritable, sur tous les Plans et dans tous les mondes.

Notre personnalité, (le corps physique, le psychisme, le mental inférieur) porte en elle "la dissolution et la fin" alors que cette Lumière Infinie, développée au long des âges, ne s' éteint jamais.

"...quand l'humanité, enfant enorgueilli par un savoir précaire jettera-t-elle un regard sur son Illustre Berceau ?

"...mais, derrière l' ombre fraîche de vos temples, que les hommes se plaisent à croire éteints, vous souriez... car Aset, Isis, La Déesse Lointaine..." est toujours vénérée sous le nom de Marie, mère de tous les Dieux et mère de Dieu, Prêtresse suprême et souffle de Magie.

Aset, Isis, Marie, Divine Mère, soit notre guide à tout jamais...

A ceux qui portent le grand manteau bleu.