samedi 29 novembre 2008

ETHNOLOGIE

L'éthnologue vie 2 ou 3 mois avec un groupe déterminé, c'est une expérience humaine éprouvée.

"Ce que nous détruisons nous ne le retrouverons jamais alors que nous devons le transmettre tel que nous l'avons trouvé".

La philosophie humaniste est une erreur.

Chaque société donne une solution particulière à un problème, chaque solution exprime dans un langage particulier quelque chose qui est commun à tous. (L'universalité de la raison d'etre, recherche éthnologique).

La linguistique structurelle est la fécondité d'un modèle explicatif dans le tout.

Voir un principe d'explication est à l'origine de la notion de structure.

La loi d'organisation préside à un agencement complexe et subtil qui résulte d'une suite de hasards accumulés (le structuralisme).

Les conditions minimales de ces sociétés sont réduites à leur système le plus primaire, à partir duquel une société existe.

COMPRENDRE CE QU'EST UN MYTHE

Il ne suffit pas d'écouter une histoire, il faut traiter le mythe comme si l'observateur venait d'une autre planète et qu'il examinerait le mythe comme on lirait une partition de musique, qui ne se lit pas comme une écriture normale, toutes les portées se lisent simultanément à des moments éloignés des uns et des autres. Les différents mythes et les moyens différents doivent etre superposés les uns aux autres, il faut pour cela trouver les éléments qui coincident et qui ont le meme sens, glisser ces différentes séquences, ces données qui s'alignent sur la meme colonne (une comparaison faite avec la musique, une analogie profonde entre la pensée multiple et la composition musicale).

Ces sociétés différentes des notres sont étudiées avec des outils intellectuels raffinés d'où la difficulté de comprendre (Claude LEVI STRAUSS, éthnologue Anthropologue, débute sa carrière dans les années 30. ("romans" : tristes tropiques, un couché de soleil).

La démarche scientifique est insuffisante, la sensibilité a été réprimée et il faut la retrouver, réintégrer l'observateur dans l'objet de l'observation, le role de l'éthnologue.

Une expérience des villes est entreprise à travers l'expérience sauvage, la pensée sauvage et l'importance des etres dans le phénomène social.

l'éthnologue accepte l'univers comme une donnée immédiatement présente dans les éléments-memes fournis à la sensibilité construite.

Les interprétations des mythes sont faites avec des matériaux tout fait alors que le savant perce le monde apparent et pour cela, celui-ci doit trouver couche après couche ce qu'il y a derrière ce monde apparent, il doit pénétrer toujours plus avant avec des matériaux en nombre limité, le végétal, nombre fini, la couleur des fleurs, des feuilles, des pierres comme un bricoleur trouverait dans son atelier un certain nombre d'objets pour construire des choses différentes.

Pour comprendre intellectuellement les choses de l'univers ces sciences modernes ont des résultats tout à fait différents que ceux de l'éthnologue.

L'éthnologue donne la priorité aux données, il part d'un mythe et le met en parallèle, le compare et le rapprochement peut parfois etre arbitraire, il faut donner la priorité aux données et à partir de là, voir ce que l'on peut faire.

L'anthropologue est suspecté de projeter à partir de la matière, il doit laisser la matière se déployer, une mise à jour de l'intelligence se découvre par ce déploiement, il faut se laisser pénétrer par les mythes, travailler tous les jours pour ne pas perdre le fil avec cette matière mythique. Le contenu de cette matière, sa structure chaotique de coutumes, il faut trouver un principe simple à déduire les uns des autres, inventer repérer des histoires qui n'ont ni queue ni tete des principes régulateurs comme des mécanismes d'orlogerie, comment sont-il fait.

Pensée mythique et pensée scientifique explique coup par coup. Le mythe explique tout à la fois un schème d'articulation qui rend compte de la totalité, le monde au dessus , les plantes le climat puis l'ordre social. Les mythes sont de très beaux objets que l'on ne se lasse pas de comtempler, manipuler, d'essayer de comprendre, pourquoi les trouve t-on beaux, démonter ces objets pour s'apercevoir qu'ils sont beaux.

Toute société a besoin de rituel, pourquoi ne pas accepter ceux en usage ici. La pensée qui se déploie en des objets varie mais en restant très unitaire, intègrée sans la couper de l'art primitif.

L'anthropologue :
Le retour aux valeurs de la haute culture : nos pensées propres doivent etre confrontées aux plus primitives, c'est ce comparatisme qui fait l'identité de l'anthropologie, qui se perçoit comme le lieu ou certaines choses se passent, ce n'est plus le lieu qui échappe complètement à l'anthropologue, mais son passé, un manque total d'identité dont il souffre.

le travail de l'ethnologue est de pensées étrangères qui peuvent cohabiter, cette particularité est un prédilection qui est de faire de lui le lieu passif de phénomènes qui n'appartiennent pas à sa propre histoire, a sa propre société, c'est une science, la science de LEVI STRAUSS dont on ne peut pas faire l'économie.

dimanche 23 novembre 2008

COLONISATION

COLONIE (du 20ème siècle) peuplement, émigration, immigration, partir d'un pays pour aller en habiter,en exploiter un autre.

Effet ordinaire des colonies : affaiblir les pays d'où on les tire sans peupler ceux où on les envoie (lettres de MONTESQUIEU).

Plantation, agriculture, industrie, commerce, idée de profit ou encore idée de volonté de puissance ?

Groupement d'individus d'une meme espèce, nés les uns des autres et restant unis.

Antérieur : Métropole, individu.


COLONISER : du XVIIIème siècle d'après Bloch de Colon.

Mettre en valeur un pays, exploiter les richesses d'un pays.

Au XVIIIème siècle, colonisation du Canada, des Antilles, iles de la réunion et Maurice.

L'histoire coloniale de la France est la plus glorieuse du peuple européen (Rambaud).

Le conquérant, l'envahisseur,l'occupant.

Expension, impérialisme.

Une mise en valeur.

Colonisation de l'Amérique par l'Europe.

Colonisation agricole de l'Algérie (en 1847, 100 000 colons).

Une grande propriété est plus avantageuse pour la valorisation du sol.

Une petite propriété est plus avantageuse pour l'accroissement de la population française.

Une opposition est faite de la mise en valeur à celle du peuplement.

COLON, du XIVème siècle au sens premier :

Cultivateur d'une terre dont le loyer est payé en nature.

Un fermier, un métayer qui partage avec le propriétaire le produit de la récolte.

Le marayon qui exploite un marais salant est un colon partiaire.

Une personne non libre attachée au sol qu'elle exploitait (Empire romain au Moyen-age).

Un cultivateur.


COLON au sens secondaire :

Celui qui est allé peupler, exploiter une colonie.

Les premiers colons d'Amérique. Les pionniers.

Les colons grecs de Sicile.

Les colons anglais d'Australie.

Les colons français d'Algérie, d'Afrique noire.

Une concession accordée à un colon.

Exploitation du sol.

Bail à colonage partiaire ou à partage de fruits.

Métayage.

Loi sur le colonat partiaire du 18 juillet 1889, le mot colonat désigne en droit, une condition sociale intermédiaire entre l'esclavage et la liberté disparue depuis les premiers temps du moyen-age, il faut dire à présent colonage partiaire.

Colon : du populaire, fin du 19ème siècle, abréviation de Colonel, exclamation ironique "mon colon, mon cher, mon ami".

Antérieur : Autochtone, indigène.

vendredi 21 novembre 2008

CENSURE

Un attentat contre la liberté. Une solution de facilité, qui permet de libérer de leur devoir et responsabilité "les populations" pour les rendre ainsi encore plus immature et dépendante de tous ce qui peut exister, les maintenir dans l'ignorance de notre condition humaine, en matière d'éducation par exemple (éducation vue d'une manière globale)une dispense de remise en question personnelle, très confortable qui maintient dans un état infantile (et il n'y a pas d'age pour se maintenir dans un tel état). Libérer l'expression est une garantie, une sécurité, ce n'est pas un danger. Le véritable danger est la censure. Il faut donc bien comprendre ce qui vient d'etre dit, et pour cela il faut avoir un certain "niveau" de compréhension, je le précise, car cette dernière remarque est très importante.

RACISME

Le raçisme n'est pas uniquement une question de couleur de peau et d'apparence, le racisme va bien au-delà de ces simples prises en considération, ne pas etre raçiste suppose une véritable reconnaissance de la valeur de la personne dans ce qu'elle a de plus "vrai et authentique" (il faudrait déterminer ce qui relève de la vérité et de l'authenticité) elle doit donc etre dépouillée de tout ce que l'on aurait pu lui inculquer de force ou d'une manière plus subtile et insidieuse, une éducation inadaptée en quelque sorte. Il faut retrouver sa véritable identité qui n'est ni celle reçue par son milieu familial, ni celle reçue par une quelconque collectivité ou corporation, il faut etre totalement soi-meme, pour mieux ensuite déterminer nos véritables choix, dans une grande lucidité, je suis là toujours dans la logique du grand philosophe indien.

jeudi 13 novembre 2008

DESTIN

A travers les chapitres exposés, vous avez du comprendre que notre destin est déterminé d'après notre passé individuel et collectif, ce passé nous devons donc nous en débarrasser, car il conditionne notre présent dans nos actions et notre psychologie d'etre et d'action. Par conséquent notre avenir qui est de ce fait déterminé et "programmé" dès les origines sera orienté vers "une destruction" (destruction "Apocalyptique" annoncée par tous les devins ou thaumaturges de toutes les époques et religions)ou alors nous avons la possibilité de nous comporter selon ce qu'un grand philosophe indien nous suggère dans l'instant présent (d'instant en instant) avec une conscience dépouillée de tout "notre passé" dans une grande lucidité, avec souplesse, agilité et vivacité, et ainsi nous pouvons encore modifier et orienter notre destin non pas vers une "autodestruction" ou une "destruction Apocalyptique", mais vers "une éternité" qui peut etre plus tangible qu'elle ne le laisserait supposer "au départ" ou dès "les origines" par les philosophes ou religions.

mardi 11 novembre 2008

CONNAISSANCE

L'exploitation des choses et de l'homme s'est transformée en l'exploitation des idées, laquelle est bien plus pernicieuse, plus dangereuse, plus dévastatrice. Cette utilisation des idées pour transformer l'homme est une des grandes calamités qui puissent se produire.
L'homme n'est pas important, les idées, les systèmes le sont. L'individu n'a plus aucune valeur.
Nous devons comprendre que la régénération de l'individu ne peut-etre qu'instantanée, elle n'est pas le résultat du temps, car demain est un processus de désintégration.

L'intelligence nous vient lorsque nous comprenons les problèmes au fur et à mesure qu'ils surgissent. Lorsque nous les comprenons à tous leurs niveaux, c'est-à-dire non seulement sous leur aspect extérieur, mais aussi intérieurement, dans leurs implications psychologiques, en ce processus, l'intelligence nait.

La vérité ne peut pas etre recherchée, elle vient à nous, elle ne peut se présenter qu'à l'esprit qui s'est vidé du connu.

Les connaissances et le savoir sont évidemment des obstacles à la compréhension du neuf ou de l'intemporel et de l'éternel.

Etre poète par exemple c'est etre perméable au neuf, c'est etre assez sensitif pour répondre à quelque chose de nouveau et de frais, et non pas de savoir écrire un poème techniquement parfait.

Dans ce monde nous nous imaginons que nous comprendrons lorsque nous aurons encore plus d'informations, plus de livres, plus de faits, plus d'imprimés, alors qu'il faut éliminer le processus du connu, en le comprenant, et abandonner la recherche d'une certitude, d'une sécurité car ces connaissances sont des entraves.

Lorsque que le connu est compris, dissous, mis de coté, (cela est extremement difficile) réduit à n'etre que du passé, vous n'avez plus que votre processus de pensée à comprendre et ainsi de vous projeter, vous et votre processus de pensées, dans le futur pour découvrir quelque chose de neuf.

Lorsque nous parlons des connaissances qui représentent un obstacle ce ne sont pas là des connaissances techniques nécéssaires à l'industrie par exemple ce que nous cherchons est ce sens de félicité créative qu'aucune somme de savoir ou de connaissances ne donnera jamais, c'est etre libéré du passé d'instant en instant.

S'accrocher à des informations et aux expériences d'autrui, tout cela est du monde des connaissances.

Pour décourvrir le neuf, l'on doit partir tout seul, complètement démuni, surtout de connaissance. La découverte de la vérité n'a pas de sentier. Ces connaissances sont un obstacles pour ceux qui voudraient chercher et essayer de comprendre ce qui est intemporel.

Voir ce qui "est" non seulement requiert une grande vivacité et une lucidité dans l'action, mais veut dire aussi tourner le dos à tout ce que nous avons échafaudé.

Lorsque l'on voit ce qui "est" on voit comment la solitude est transformée, essayer d'etre seul est très difficile et il faut une intelligence extraordinaire car pour etre seul, notre esprit ne nous le permet pas, et il faut cesser de fuir.

La lucidité ne comporte ni refus ni acceptation, elle commence avec le monde extérieur dans les contacts avec le monde, les objets et la nature.

Il y a une perception aigue de ce qui est autour de nous, une sensibilité par rapport aux objets à la nature puis aux personnes, c'est-à-dire à tout notre monde de relation et enfin à la perception des idées, c'est un processus unique, une constante observation de tout.

La lucidité exige de la souplesse et de la vivacité.

CELA NE PEUT SE PRODUIRE QUE SI VOUS AIMEZ QUELQU'UN, SI VOTRE INTERET EST CAPTE PROFONDEMENT, et au fur et à mesure que cette lucidité s'élargit, il se produit une liberté de plus en plus grande par rapport aux mouvements cachés des pensées, des mobiles et des poursuites.

La lucidité est liberté. il y faut une souplesse, une rapidité, une formidable et extraordinaire sensibilité qui nous font défaut.

L'amour est une des choses les plus difficiles à comprendre, il n'y a de vraie relation qu'en amour, et l'oubli de soi.

L'inconnu a besoin de liberté, il ne vient pas s'insérer dans les représentations de notre esprit. Toute discipline imposée nie la liberté, un esprit conditionné ne peut jamais etre libre et par conséquent ne peut pas comprendre la réalité, il n'y a pas de liberté si vous cherchez une fin car vous etes lié à cette fin, vous pouvez vous etre affranchi du passé mais le futur vous tient et cela n'est pas la liberté..

samedi 8 novembre 2008

EFFORT

Nous avons été dressés à nous surmonter sans cesse, en vue simplement de vivre ou de réussir une vie.
Nous nous y acharnons, et peu de personnes comprennent que cette activité égocentrique n'éclaircit aucun de nos problèmes et qu'au contraire amplifie l'état général de notre confusion.

Nous connaitrons le sens de la vie lorsque nous comprendrons ce que l'effort signifie.
La joie ne vient ni par la répression ou la domination, ni par un laisser-aller non plus, car celui-ci finit dans l'amertume.

Nos vies sont une longue suite de répressions ou de regrettables laisser-aller.

En d'autres termes, nous luttons perpétuellement afin de ne pas nous trouver face à face avec ce qui "est" : nous cherchons à nous en évader ou à le modifier.

Il faut admettre ce qui "est", en etre conscient et non pas essayer de le modifier ou de le remplacer par autre chose.

Nous voyons donc que l'effort est une lutte, un conflit, dont le but est de transformer ce que nous sommes en quelque chose que nous désirons etre.

Il s'agit là de conflits psychologiques, et non des efforts que l'on peut faire pour résoudre un problème physique ou technique.

Vous pouvez construire avec beaucoup de soins une société merveilleuse en utilisant les infinies connaissances acquises scientifiquement, mais tant que les luttes, les batailles psychologiques ne seront pas comprises et les excitations et courants psychologiques surmontés, cette superbe structure sociale s'écroulera, ainsi que cela s'est toujours produit.

Toute forme de lutte indique que l'on se détourne de la réalité et cette séparation, qui est effort, doit exister tant que, psychologiquement, l'on désire transformer ce qui "est" en ce qui n'est pas.

IL NOUS FAUT D'ABORD ETRE LIBRES

La joie et le bonheur ne se produisent pas par un effort.

L'on doit-etre complètement ouvert, etre en communication totale, lorsque l'on est intégré.

La vraie création se produit sans effort.

Pour comprendre ce qu'est cet état d'etre, cet état créatif, il nous faut élucider tout le problème de l'effort.

Ce que nous appelons effort est une tension active en vue de nous réaliser, de devenir quelque chose. Je suis ceci et veux devenir cela, je ne suis pas ainsi et veux le devenir.
Il y a une lutte, une bataille, une tension.

L'accomplissement personnel, à quelque degré, à quelque niveau qu'il se trouve, est le mobile de l'effort.
Ce désir de se réaliser, de devenir quelque chose surgit lorsque l'on a le sentiment de n'etre rien du tout.

Remplir ce vide est tout le processus de notre existence extérieurement, (collectionner des objets, faire des acquisitions, cultiver des richesses intérieures, le pouvoir, les réussites etc ;;;;;;;;).

Il n'y a d'effort que lorsque l'on cherche à s'évader de ce vide intérieur, par l'action et meme la contemplation.

Si l'on ne fait pas d'efforts pour fuir ce vide intérieur, l'on vit avec lui et en l'acceptant l'on peut découvrir qu'il existe un état créateur, lequel n'a rien de commun avec la lutte ou l'effort.

Nous regardons, nous observons, nus acceptons ce qui "est", surgit alors un état créateur où toute lutte a cessé, un état qui n'est pas le produit de l'effort.

Lorsque l'on vit avec ce vide intérieur et qu'on le comprend, une réalité surgit, une intelligence créatrice en laquelle, seule est le bonheur.

Etre parfaitement conscient de ce qui se passe en soi au moment ou l'on agit.

L'idée ne surgit que lorsqu'il y a un sentiment d'insécurité, et ce sens d'insécurité provient de la perception du vide intérieur.

Si l'on est conscient de ce processus de la pensée et de l'émotion, l'on voit qu'il s'y déroule une perpétuelle bataille où s'exerce un effort de changer, de modifier, de transformer ce qui "est", et cet effort ne mène qu'à la déception, à la douleur, à l'ignorance.

Vivre en état de connaissance en ce qui concerne ce vide intérieur, et avec lui, c'est découvrir une extraordinaire tranquillité, un calme qui n'est pas fabriqué, construit, mais qui résulte de la compréhension de ce qui "est", cet état de paix est un état d'etre créateur.

Etre dans un état d'individualité créatrice.

Pourquoi existe en nous cette lutte perpétuelle pour etre autre chose que ce que nous sommes ?
Nous affranchir de l'état de contradiction, qui est destructeur et un gachis, deux désirs qui se nient mutuellement, dont les poursuites cherchent l'une et l'autre à prendre le dessus.
Tous les désirs sont passagers, en fait,( suites de désirs fugitifs, s'opposant l'un l'autre).
La contradiction n'existe que lorsque l'esprit a un point fixe de désir, c'est-à-dire qu'au lieu de considérer tous les désirs comme étant mouvants, transitoires, il s'empare de l'un d'eux et en fait une aspiration permanente, alors il y a contradiction lorsque aussitot surgit un autre désir.
C'est l'esprit qui établit ce point fixe, parcequ'il se sert de tout pour parvenir à quelque chose, pour obtenir quelque chose, et en cette notion de"parvenir" il y a une contradiction et conflit.

Regarder les faits en face.

Le plaisir au point le plus haut qui peut-etre DIEU ou Le plus bas qui peut-etre la boisson, il n'y a pas une grande différence entre DIEU ou la BOISSON tant que l'esprit est à la recherche de sa satisfaction.
Tant que nous voulons une sécurité intérieure la contradiction dans notre vie est inévitable, nous n'avons jamais la pleine perception du présent.

Etre pleinement conscient du présent est une tache très difficile car l'esprit est incapable de faire face directement à un fait sans illusion, la pensée est le produit du temps et ne peut fonctionner qu'en terme de passé ou de futur, elle ne peut pas etre complètement consciente dans le temps présent d'un fait.

la soumission à l'autorité n'engendre que la crainte, chacun de nous doit s'étudier soi-meme, avec ses relations avec les choses, les possessions, les personnes, les idées.

Tant qu'existe un moule dans lequel vient se couler la pensée, la contradiction continuera.

mardi 4 novembre 2008

SOCIETE

L'individu est-il l'instrument ou la fin de la société ?

Est-il une fin pour la société ou un pantin à instruire à exploiter et mener à "l'abattoir" ?

La société existe-t-elle pour l'individu ?

Ce problème est grave, car si l'individu est l'instrument de la société, celle-ci est plus importante que lui. Si cela est vrai, il nous faut abandonner notre individualité et travailler pour la société, tout notre système d'éducation doit se conformer à cette idée, et l'individu doit etre transformé en un instrument pour la société, laquelle ensuite s'en débarrassera et le liquidera.

La fonction de la société est de lui insuffler, le sentiment, l'appel de la liberté.



Comment provoquer une transformation fondamentale, radicale de la société ?

Un désir de domination suscite la jalousie, la colère, la passion, lesquelles dans nos relations réciproques créent un conflit perpétuel, dont nous cherchons à nous évader (notre instinct d'autoprotection).

Peut-il exister une société statique et en meme temps un individu en qui cette perpétuelle révolution intérieure ait lieu (une transformation psychologique), car la seule action extérieure a fort peu d'effet.

Les sociétés s'écroulent et ils nous faut batir de nouvelles fondations, sur des faits et des valeurs nouvellement découverts.

Nous voyons la société se défaire, se désintégrer et c'est nous( vous et moi) qui devons redécouvrir des valeurs et construire sur des fondations durables fondamentales, ce ne sont pas des batisseurs politiques, professionnels ou plus religieux qui doivent etre ces batisseurs, car nous nous retrouverions dans la meme situation de départ.

Une nouvelle structure basée non pas sur l'imitation, la répétition qui sont les causes principales de la désintégration de la société, mais sur notre compréhension créatrice.

Là ou il y a autorité, il y a nécessairement copie, et puisque toute notre structure psychologique et mentale est basée sur l'autorité, il nous faut nous affranchir de cette autorité afin d'etre créatif.

La réalité ne peut etre découverte qu'en comprenant ce qui"est", et pour comprendre ce qui "est", l'on doit etre libre : libre de la peur de ce qui "est", ce qui "est" n'est jamais immobile, statique, mais toujours mouvant.

Ce qui" est" est l'actuel et pour le saisir il faut un esprit aigu, rapide, toujours en éveil.
Ce qui" est" est ce que vous faites, ce que vous pensez et ressentez réellement d'un instant à l'autre, et non ce que vous voudriez etre, l'idéal fictif.

La connaissance de soi se fait d'instant en instant.

Le culte de l'autorité écarte les périls que nous craignons mais détruit la compréhension, cette tranquille spontanéité de l'esprit qui est l'état créatif.

Il ne faut pas confondre le don de s'exprimer avec l'état créatif.

Etre créatif ne veut pas dire nécessairement peindre, écrire, devenir célébre, etre capable d'exprimer une idée. Dans l'esprit créatif le" moi" le "mien" n'est pas là, il ne nait que par la compréhension du processus total de nous-memes, se voir d'instant en instant dans le rapport que l'on entretien avec les personnes, les choses, les possessions, les idées.

Mais nous trouvons qu'il est difficile d'etre en éveil sur le qui-vive, aussi préférons nous nous engourdir en acquérant des méthodes des croyances des superstitions et des théories agréables, dans lesquelles nos esprits s'épuisent et deviennent insensibles, ils ne peuvent plus etre dans l'état créateur d'où le" moi" est absent.

Nous devons comprendre le processus entier de notre pensée et de nos sentiments au cours de nos relations. Si nous pouvons nous comprendre nous-memes tels que nous sommes d'instant en instant, sans le processus d'accumulation, une quiétude apparaitra, seule est l'état créateur.

samedi 1 novembre 2008

CONNAISSANCES

La croyance et le savoir sont intimement reliés au désir.
Ne pas attaquer les croyances, chercher à voir pourquoi nous les acceptons, mais aussi nous en libérer.(croyances politiques, religieuses, nationales, des appartenances à des domaines variés).
Ces "croyances" divisent, engendrent l'intolérance.
Peut-on vivre sans" croyances "?
Peut-on etre entièrement affranchi d'absolument toutes les croyances, de façon à pouvoir aborder la vie, chaque minute, à la façon d'un etre neuf, non conditionné par le passé, (c'est cela la vérité) ?
Nous acceptons une croyance car nous avons peur, cette croyance n'est-elle pas un couvercle mis sur cette peur de n'etre rien du tout, d'etre vide ?
Un esprit rempli de croyances, de dogmes, d'affirmations, de citations est un esprit stérile, une machine à répétition.
Echapper à cette peur de rien, de la solitude, de la stagnation, à la peur de n'arriver nulle part, de ne pas devenir quelque chose, voilà une des raisons qui nous font accepter des croyances. Ces croyances nous interdisent de nous connaitre.
Plus une personne est intellectuelle, cultivée et adonnée à "la spiritualité", moins elle est capable de comprendre .
Les croyances enchainent, isolent, le désir psychologique de sécurité et ensuite le désir de durer également .
Il faut comprendre le processus du désir sous forme de"croyances", qui sont la cause de conflits de souffrances d'inimitiés (les hommes se dressent les uns contre les autres).
L'esprit peut-il etre affranchi du désir de sécurité, de cette soif de certitude, lorsque tout est si incertain dans le monde ?
Vous remplacez la croyance par les connaissances, votre savoir est un ensemble de données dans lequel est en oeuvre un processus identique à celui du désir.
Vous voici en train de traduire vos lectures selon votre conditionnement, vos désirs, votre expérience.
Plus un esprit est chargé de connaissance, moins il est accessible à la compréhension.
L'ambition politique, économique et sociale doit complètement disparaitre ainsi que les ambitions plus subtiles de "la croyance religieuse".
Nous sommes étouffés, écrasés par nos croyances et nos connaissances.
Nous ne voyons pas, car nous ne sommes pas capables d'affronter cette insécurité intérieure, ce sens interne d'esseulement. Nous voulons un appui quel qu'il soit.

Lorsque nous voyons combien faux est tout cela, notre esprit devient capable pendant une seconde de voir la vérité, meme s'il ne peut pas la supporter, et s'il retombe là où il était, cette vision temporaire est suffisante, un fragment de seconde suffit, nous voyons alors l'inconscient à l'oeuvre, cette seconde n'est pas progressive, elle est la seule chose qui soit, et elle produira son fruit, en dépit de l'esprit conscient qui a beau lutter contre elle.

Est-il possible à l'esprit d'etre affranchi des connaissances et des croyances ?

La structure meme de l'esprit est croyance et connaissance. Ce sont les éléments du processus de récognition, qui est le centre de la faculté de penser.

Ce processus s'enferme en lui-meme, il est à la fois conscient et inconscient.

L'esprit peut-il s'affranchir de sa propre structure?

L'esprit peut-il cesser d'etre ?

Si nous n'arrivons pas à tout repenser à nouveau, il n'y aura pas de paix dans le monde, parceque notre faculté de penser, telle qu'elle est, est la base meme qui engendre les contradictions, qui isolent et séparent.

L'homme réellement paisible et sincère ne peut pas à la fois s'enfermer en lui-meme et parler de paix.

L'homme qui veut en toute honneteté découvrir la vérité doit affronter le problème des connaissances et des croyances.

Il doit creuser le sujet afin de découvrir à l'oeuvre tout le processus du désir de sécurité et de certitude.

Le neuf que vous pouvez appeler la vérité, ou Dieu, ou autrement aura cessé d'acquérir, d'amasser, il aura délaissé toutes ses connaissances.

Un esprit surchargé de savoir ne peut absolument pas comprendre le réel, l'immesurable.

ACTION

Notre vie est une suite d'actes, un processus d'action à des niveaux différents de la conscience. L'idée vient d'abord, l'action se conforme à elle, ce n'est donc pas une action réelle mais une imitation, une imposition de l'idée. Les idées viennent d'abord et l'action qui en résulte devient leur servante.

L'ACTION DICTEE PAR UNE IDEE NE PEUT JAMAIS LIBERER L'HOMME.

Il faut commencer par comprendre le processus de l'idéation.
Il est donc de toute importance que nous comprenions clairement comment naissent les idées.
Par définition, l'idée est le produit d'un processus de pensée.
La pensée est-elle le résultat d'une réaction, nerveuse ou psychologique, la réponse immédiate des nerfs au phénomène de la sensation ?
C'est la réaction immédiate des sens à la sensation, ou la réponse psychologique de souvenirs accumulés, d'une mémoire emmagasinée, d'influences provenant de la race, du groupe, de l'autorité, de la famille, de la tradition, et ainsi de suite : tout cela que vous appelez la pensée. Le processus de la pensée est une réaction de la mémoire, vous n'auriez pas de pensée si vous n'aviez pas de mémoire. Ce réservoir de souvenirs anciens, de réactions passées, d'actions, d'implications, de traditions, de coutumes, réagira à la provocation d'un musulman, d'un bousshiste ou d'un chrétien, et cette réaction de la mémoire à une provocation, inévitablement mettra en branle un processus de pensée.Un exemple, vous avez été insulté par quelqu'un, et ce fait demeure dans votre mémoire, il fait partie de votre conditionnement. Lorsque vous revoyez cette personne, laquelle est la provocation, votre réaction n'est autre que le souvenir de l'insulte. La réaction de la mémoire qui est le processus de la pensée crée une idée, donc l'idée est toujours conditionnée, cela est très important à comprendre. L'idée est donc le résultat du processus de la pensée, la pensée qui est une réponse de la mémoire et la mémoire est toujours conditionnée. Elle est toujours dans le passé, mais la vie lui est insufflée dans le présent par une provocation. La mémoire n'a aucune vie en soi, mais elle en assume une dans le présent sous le coup d'une provocation.

IL PEUT EXISTER UNE ACTION SANS IDEATION

Cherchons à voir ce que peut etre une action non basée sur une idée, une action qui ne soit pas le résultat de l'expérience. Une action basée sur l'expérience est limitative, elle conditionne. L'action est spontanée lorsqu'elle ne résulte pas d'une idée, lorsque le processus de pensée basé sur l'expérience ne le controle pas. car cela veut dire qu'il y a action indépendante de l'expérience lorsque la pensée ne façonne pas l'action. L'entendement, celui où aucune pensée, basée sur l'expérience, ne guide l'action et la façonne.

Mais qu'est-ce qu'une action sans processus de pensée? Peut-il y avoir action lorsqu'il n'y a pas idéation?(idéation : actions basées sur des expériences antérieures).

UNE TELLE ACTION EXISTE LORSQUE L'IDEE CESSE, ET L'IDEE NE S'ARRETE QUE LORSQU'IL Y A AMOUR. L'AMOUR N EST PAS MEMOIRE NI EXPERIENCE, L AMOUR NE CONSISTE PAS A PENSER A LA PERSONNE AIMEE, BIEN SUR VOUS POUVEZ PENSER A L OBJET DE VOTRE ATTACHEMENT, A VOTRE MAITRE OU VOTRE IMAGE, VOTRE FEMME, VOTRE MARI, MAIS LA PENSEE LE SYMBOLE N'EST PAS LA REALITE, QUI EST AMOUR. L'AMOUR NE SE PENSE PAS, DONC L'AMOUR N'EST PAS UNE EXPERIENCE.

L'idée est toujours vieille, elle projette son ombre sur le présent, et nous sommes toujours en train d'essayer de jeter un pont entre l'idée et l'action.

LORSQU'IL Y A DE L AMOUR QUI N EST PAS UNE OPERATION MENTALE UNE IDEATION DE LA MEMOIRE LE PRODUIT DE L EXPERIENCE OU D UNE DISCIPLINE CET AMOUR MEME EST ACTION ET CELA C EST LA SEULE CHOSE QUI LIBERE.

Tant qu'il y a façonnement de l'action par une intervention mentale , une idée (qui est expérience) il n'y a pas de libération. Tout action est limitée.

Lorsque cette vérité est en vue, L'AMOUR qui échappe à l'intellect et auquel il est impossible de penser, ENTRE EN EXISTENCE.

Lorsque nous nous accrochons à ces idées, nous sommes dans un état où il nous est impossible de vivre l'expérience, nous n'existons que dans le champ de la durée, soit dans le passé qui provoque en nous des sensations, soit dans le futur qui est une autre forme de sensation. Etre conscient de ce processus total, de la façon dont naissent les idées et dont celles-ci résultent en action qu'elles controlent et limitent la faisant dépendre de sensations,( peu importe la provenance de ces idées).

La vérité doit-etre vécue directement, d'instant en instant. Ce n'est pas une expérience que l'on puisse" vouloir", car elle ne serait encore qu'une sensation.

L'expérience n'éxiste que lorsqu'on va au delà de ce paquet d'idées qui est le" moi", qui est la faculté de penser (possédant une continuité partielle ou complète).

L'ESPRIT EST ALORS TOTALEMENT SILENCIEUX ET L'ON PEUT SAVOIR CE QU'EST LA VERITE.

COMPREHENSION

EMBRASSER LES CHOSES PAR LA PENSEE. Qualité par laquelle on comprend autrui. L'indulgence est la compréhension des causes du mal, conseils à un jeune poète. Entendement, clarté, bienveillance, largeur, pitié, souplesse, tolérance. Ensemble des caractères qui appartient à un concept (LALANDE).

COMPREHENSION PEUT S'ENTENDRE EN DIVERS SENS :
Une idée est plus ou moins abstraite qu'une autre, selon que sa compréhension (l'ensemble des caractères qu'elle évoque) est plus ou moins restreinte que celle de cette autre.
la compréhension d'une idée consiste dans le nombre des éléments qui la composent dans celui des idées, dont elle est formée ou extraite.

Comprendre, saisir, enfermer, compter, englober, inclure, incorporer, intégrer, méler, comporter, compter, englober, embrasser, impliquer, inclure, renfermer.

Faire entrer dans un tout, une catégorie.

Trait de lumière, idée lumineuse, coup de génie, lucidité.

COMPRENDRE LE SENS D'UNE CHOSE : déchiffrer, interpréter, traduire, mordre, suivre, entendre, parler, apprendre, montrer, ouvrir, expliquer, signifier, vouloir.


Cette lenteur à comprendre est la marque d'un bon jugement.
Il finissait par savoir des choses qu'il n'avait pas comprises. ZOLA

Qui se hate a compris, il ne faut point s'appesantir : on trouverait que les plus clairs discours sont tissus de termes obscurs. VALERY

Parler distinctement, articuler pour etre compris. DAUZAT

Il voulait trop vite avoir compris. GIDE



COMPRENDRE LES CAUSES, RAISONS, MOTIFS : apercevoir, pénétrer, sentir, voir, admettre, approuver, démontrer, prouver, concevoir, clef, fil, mot.

Certaines phrases de la sonate apparaissaient comme tellement banales, qu'on ne pouvait pas comprendre comment elles avaient pu exciter tant d'admiration . PROUST

On ne comprend que des affinités électives aient uni PROUST à RUSKIN. MAUROIS


COMPRENDRE LA NATURE DE QUELQUE CHOSE : atteindre, connaitre, concevoir, savoir, sentir, voir, accorder, entendre.

On peut etre un beau génie et ne rien comprendre à un art dont on n'est pas. HUGO

C'est sous cet angle qu'il faut envisager les Etats-Unis d'aujourd'hui, si l'on se soucie de les comprendre. Ame des peuples. SIEGRFRIED

L'infini est notre premier sens intellectuel, nous ne comprenons quelque chose que parce que nous comprenons Dieu. XVIIIème

Je ne dédaigne pas les autres. Bien loin de les dédaigner, je souhaiterais mieux les comprendre, car comprendre c'est déjà aimer.

COMPRENDRE LE SENS, LES RAISONS, LES IDEES : assimiler, enregistrer, interpréter, saisir,vu.
Parler droit ! parler sans fard et sans appret ! parler pour etre compris, compris non pas d'un groupe de délicats, mais des milliers, des plus simples et humbles.

COMPREHENSIBLE :

accessible, clair, concevable, explicable, simple, défendable, cohérent, évident, naturel, normal.
Si le surnaturel était compréhensible, il ne serait pas le surnaturel, et c'est justement parce qu'il outrepasse les facultés de l'homme qu'il est divin.

opposés : abstrait, alambiqué, confus, subtil.

COMPREHENSIF : du latin comprehensivus de comprehendere, adjectif du XVIème, rare jusqu'au 19ème.

Qui embrasse dans sa signification un nombre plus ou moins grand d'etres, de choses, d'idées.
Qui embrasse un nombre plus ou moins grand de caractères par opposition à extensif.

Apaiser, c'est rendre la paix. Calmer, c'est rendre le calme.
Calme est d'une signification plus étendue que paix, calmer est plus compréhensif que apaiser.
Si telle est la portée économique du mot commerce, il est loin d'avoir juridiquement un sens aussi compréhensif.

Animal est un terme moins compréhensif que vertébré.
Homme est un terme plus compréhensif que mammifère.

L'emploi du mot compréhensif peut preter à équivoque selon qu'il est employé dans le sens courant ou philosophique.

Mammifère est un terme plus compréhensif que homme en ce sens qu'il embrasse un plus grand nombre d'individus, il l'est moins en ce sens qu'il embrasse un nombre moindre de caractères déterminés.