jeudi 28 février 2013

Manifester ses pouvoirs spirituels

Chez un humain,  les déséquilibres qui entrainent des peurs, des croyances et des douleurs naissent tous d'un besoin de reconnaissance qui n' a pas obtenu de réponse. Il s' agit de La reconnaissance de sa nature universelle.
Lorsqu'une Ame-Esprit s' incarne, elle porte en elle le besoin d' être reconnue comme un être de l' univers, un Etre de lumière.
Il faut que les humains puissent se reconnaitre eux-même comme venant de l' Univers vaste et infini reconnaissant ainsi l' Ame-esprit qui s'incarne en tant que tel.
La dimension lumineuse de l'être,  celle de son essence et de sa famille d' Ames est déjà inscrite dans ses cellules, de même ce qu'il aura à transcender comme voiles ou comme ombres dans l' incarnation.
Avoir transcendé  une thématique karmique, une peur ou une croyance avoir franchi un voile, avoir dépassé un sentiment.
A la suite d'une mort instantanée et abrupte, les esprits vivent un moment de désarroi ou de confusion dans le passage. Ces morts brutales correspondent à une fin de cycle pour ceux qui les vivent, c' est l' arrêt d' un type de parcours, afin de le  reprendre  sous un  autre angle, vers d' autres types d' expériences.
Ne comprenant pas ce qui lui arrive,  l'individu est encore en relation avec son corps et toute sa vie, sans y être nécessairement attaché.
Tous les êtres incarnés  qui oeuvrent sur la voie de la maitrise  vivent un épisode ou ils ressentent une pulsion de mort ( nostalgie d un autre monde, désillusion, un passage initiatique ).
L' astral inférieur est crée par  les vibrations lourdes des esprits ne parvenant pas à s' élever au-delà de l' astral inférieur,  ces esprits souffrent et sont très proches énergétiquement  du plan terrestre sans pouvoir s' y manifester  totalement,  ils sont entourés d' ombres.
Il y a aussi des esprits plus lumineux égarés et dans la détresse dans le bas astral.
Lorsque durant son incarnation,  l' individu  a été fort attaché à la matière ou dépendant de celle-ci et qu' i l n'  a pas pu véritablement s'ouvrir  à ce qu'il était,  il voguera alors  longuement dans le plan astral.
Lorsqu'un être renonce  à sa fréquence pour s' adapter à un monde exigent, celui du plus grand nombre,  la relation avec les mondes plus subtiles diminuera,  par crainte de ne pas être reconnu et aimé,  par crainte de la marginalité et il se coupera de toute communication subtile.
Ses besoin d' intégration et de conformité  sont le résultat d' un besoin de reconnaissance de sa nature, qui dès son arrivée, cherche à être comblée par une union avec les autres.
Cette adaptation précoce à son environnement  provoquera un changement  voir une diminution de son rythme vibratoire et de  la pureté de l'intention.

Les pensées sont des ondes qui circulent librement et s' inscrivent dans la  connaissance universelle libre.
Ces informations peuvent circuler dans l' esprit d'une  personne sans qu' elle en  connaisse la source réelle (connaissance de l 'univers dans laquelle s inscrivent toutes les informations que sont les pensées).

Le Duo Ame-Esprit
l'Ame :  Dieu,  la Divine pésence,  le "je suis".
Esprit :  la conscience universelle,  l' appartenance universelle.







mercredi 20 février 2013

lundi 18 février 2013

Vivre dans l' art

Vivre dans l' art :
Porter attention aux petites choses qui engagent l' âme et se trouvent au coeur de sa fabrication.
L'âme s' enfuit si l' approche de l' apprentissage est purement technique.
L' art :  la contemplation, le temps, l' arrêt, l'inactivité, perdre son temps.
Lorsque le monde entre dans le coeur, ce dernier fabrique alors l' âme.
Le temps étiré, épanouissement de la fantaisie signale l' âme.
Une vie plus individuelle, plus excentrique,
un caractère résolument sacré,
dans des lieux plus profonds,
considère les choses sous différents angles,
découverte de la religion naturelle de toute chose,  l' art.
Considérer le sacré du point de vue de l' âme plutôt que du point de vue de l' esprit.
Nous rencontrons le Divin ou le Démoniaque à pousser toute chose suffisamment loin.
La sensibilité religieuse et l' âme sont indissociables.
Vivre dans l' art, besoin d' une appréciation intellectuelle satisfaisante du sacré.
Dieu est en même temps le plus petit et le plus grand.
La profondeur, le domaine de l' âme.
Exprimer nous-même notre sensibilité au lieu d' abandonner l' art aux artistes pro et aux musées pour ne pas laisser filer des occasions de redonner sa dimension à l' âme.
C' est intimement que l'on connait une oeuvre d' art pas à distance.
L' âme de la religion se tient dans le voisinage immédiat de l' angélique et du diabolique.
Avoir des égards pour l' âme et vivre dans l'inconscience est impossible.
Courage authentique nécessaire,  pas facile le travail de l'âme.
Se trouve souvent dans un lieu, une émotion que nous préférerions ne pas ressentir ou visiter, signification dont nous préférerions nous passer, la route la plus honnête,  la plus difficile aussi.
Là où le travail le plus intense est la source de l' âme, les rêves,  la mythologie de l' âme,  des images auxquelles il est très pénible de faire face une fois éveillé.
Laisser  le rêve nous amener sur un territoire nouveau plutôt que de le maitriser, l' interpréter, laisser le rêve nous comprendre, nous influencer, nous modeler, modeler notre imagination.
Le rêve se révèle à son heure, mais il finit toujours par se révéler.
Faire confiance à nos intuitions.
L' âme et l' égo s' affrontent souvent.
Il est de nature de l' oeuvre d' art,  de tout image de se révéler sans fin.
Les rêves contiennent quelque chose de fluide.
L' imagination cache autant sa signification qu'elle la révèle.
La source de vie est tellement profonde que nous la percevons comme" autre",  interpersonnelle.
La vie se charge d' art de façon spectaculaire chez les gens psychotiques.
Si l' écrivain veut trop contrôler les personnages  crées,  l' écrivain devient la créature de la chose créée.
Il faut respecter l' imagination en faire quelque chose qui dépasse largement la création et l'intention humaine.
Abandon de notre contrôle et de notre rationalité,  pour vivre plus intuitivement en échange des cadeaux de l' âme. 
La matière du monde doit se transformer en images.
Si nous ne laissons pas de place à l' âme dans notre vie, nous serons forcés de rencontrer ses mystères sous les formes de symptômes et de maladies.
Pour l' âme le passé vit et a de la valeur tout comme l' avenir.
L' art n' a rien à voir avec l' expression du talent ou de la fabrication de jolies choses.
Les poêtes et les peintres ont tenté de nous le dire depuis des siècles.
L' art saisit la vie et la rend disponible pour la contemplation.
L' art capture l' éternité du quotidien.
L' éternité nourrit l' âme,  l' univers entier est contenu dans un grain de sable.
L' oeil de l' âme perçoit les réalités éternelles si importantes pour le coeur, l' oeil de l' artiste en chacun de nous.
Sans art nous vivons dans l'illusion qu'il n'y a que du temps,  pas d' éternité.
L' âme grandit quand nous jetons sur le papier de notre journal personnel une réflexion, un rêve,
nos carnets de notes deviennent alors nos propres évangiles, nos propres soutres, nos livres divins.
Le soin de l'âme ne s' occupe pas de bien vivre ou de santé émotionnelle.
Nous prenons soin de notre âme quand nous honorons ses expressions,  lui donnons le temps et la chance de se révéler,  la profondeur,  l' intériorité et la qualité qui la nourrissent.
L' âme s 'intéresse aux différences entre les cultures,  entre les gens,  l ' âme se fond dans la mystérieuse pierre philosophale que les alchimistes cherchaient, ce riche et solide coeur de la personnalité.
Du point de vue de l' âme les morts font autant partie de la communauté que les vivants.
L' amour relève de l' âme, une ouverture aux multiples formes de l' amour.
L' âme appartient en partie à la temporalité et en partie à l' éternité.
La solitude responsable d' une souffrance émotionnelle profonde conduit au désespoir et aux pensées suicidaires.
" la nuit elle n' arrivait plus à se distraire, le démon de la solitude lui apparaissait,  elle ne réussissait pas à dormir,  la solitude de cette femme avait tout à voir avec une sorte d' autoprotection morale,  un rigorisme des idéaux (le suicide). "





samedi 16 février 2013

Foi

La foi ne vient pas seulement de la vie spirituelle mais des profondeurs, réalité crue et objective venue de l' endroit le plus subjectif qui soit.
Notre ignorance doit nous instruire si nous voulons que le présence du divin se manifeste.
Il faut que nous arrivions au point où nous ne savons plus ce qui se passe, ni ce qu'il convient de faire.
Ce point précis marque l' ouverture sur la foi véritable.
Le voyage de la fabrication de l 'âme prend du temps,  tout travail de l' âme est processus,  alchimie, pèlerinage,  aventure.
Les images du sentier de l' âme sont très différentes,  il peut s' agir d'un labyrinthe avec des impasses et un monstre, ou d'une odyssée.
Le but apparaît clairement mais le chemin qui y mène est plus long et plus tortueux que prévu.
De nombreux détours est une expression excellente pour désigner le chemin de l' âme.
Tandis que l' âme trace sa route changeante entravée d' obstacles et de distractions attirantes le dèsoeuvrement reste à vaincre (mettre peut-être le désir de progrès de coté).
Le but du chemin de l' âme, le sentiment d' exister.
Ne pas chercher à vaincre ses luttes et ses angoisses.
Vivre pleinement peu importe les circonstances.
Errance, vagabondage, chemin de l' âme.
Névroses,  idéaux élevés,  ignorance, savoir, vie quotidienne et niveaux supérieurs de conscience marquent tous les chemins de l' âme.
L'âme grandit et s' approfondit dans la pagaille, les brèches.
L' ouverture sur la divinité est rendue possible par l' abandon de la quête de la perfection.
Quand le divin luit dans la vie ordinaire il peut prendre les traits de la folie, faire de nous des fous de Dieu.
Le chemin de l' âme ne permet pas que l'on dissimule l'âme, sans encourir des conséquences malheureuses, sans y laisser toutes les passions humaines.
Faire du  fardeau des possibilités humaines,  la matière brute qui mène à une vie riche d' âme alchimique.
Notre âme sera tellement solide, mûre  et mystérieuse que le divin se réalisera en nous.
La foi répond presque toujours à la présence de l' ange.
Cet ange Gabriel apparaît plus souvent que nous le croyons pour nous dire que nous attendons une nouvelle forme de vie que nous devrions accepter et en laquelle nous devrions croire.
Nous avons tendance à croire que nous devons garder notre esprit dans la limite de la raison, l' esprit peut trouver son propre niveau d' élévation,  il connaît ses propres limites.
Cadeau de l' esprit,  la foi permet à l' âme de rester attachée à son propre épanouissement.
La vérité n' appartient pas à l' âme, celle-ci cherche plus la perspective que la vérité.
La vérité marque le point d' arrêt, exige l' engagement et la défense.
L' esprit élève des autels à sa vérité, tandis que l' âme espère que sa perspective s' élargira jus-qu' à atteindre la sagesse.
Cette dernière marie la quête de vérité de l' esprit et l' acceptation de la nature labyrinthique de la condition humaine qu' est le propre de l' âme.
Notre spiritualité n' aura pas d' âme tant que nous ne commencerons pas à penser comme l' âme.
Si nous utilisons les modes de pensée intellectuels,  nous n' aurons pas d' âme dans notre recherche d'une voie ou d' une pratique spirituelle.
La méditation peut bien entendu apporter un certain savoir , il est cependant un moment où la quête devient excessive et où la chute qui s' ensuit entraîne un détachement grave de la vie terrestre.
La nécessité d' être guidé correctement et régulièrement quand on s' engage dans la vie spirituelle.
On réussit parfois mieux à asseoir notre spiritualité en la laissant libre.
Quand la spiritualité perd son âme , elle prend souvent la forme du fondamentalisme propre à son ombre.
Le fondamentalisme une défense contre les harmoniques de la vie.
Plus nous sommes matérialistes plus notre spiritualité sera névrotique et vice-versa.
Ramener l' âme dans notre pratique spirituelle, notre vie intellectuelle, nos rapports émotionnels et physiques avec le monde qui nous entoure.
L' esprit veut savoir,  l' âme aime les surprises, tournée vers l' extérieur,  l' esprit cherche les éclaircissements  et le plaisir de l' enthousiasme ardant,  l' âme tournée vers l'intérieur cherche la contemplation et les expériences plus sombres,  plus mystérieuses du monde souterrain.
Notre spiritualité a perdu sa profondeur et sa substance,  notre spiritualité n' a plus d' âme.
Dans la spiritualité nous cherchons la conscience, la sensibilité et les valeurs les plus élevées.
Nous vivons dans une période matérialiste de consommation,  perte de valeur, changements des critères éthiques.
La spiritualité est puissante,  elle contient autant le mal que le bien, l' âme a besoin de l' esprit mais notre spiritualité a aussi besoin d' âme,  d' une intelligence profonde.
L' âme se nourrit autant du trop que du trop peu.





lundi 11 février 2013

mardi 5 février 2013

MEDITER jour après jour

Voir l' invisible

Ils nous parlent, ils murmurent à nos oreilles. Mais quoi ? Il faut d' abord s' arrêter pour les entendre, ces chuchotements. Puis essayer de les comprendre. S' arrêter, respirer et s'immerger dans la contemplation des objets qui compose cette nature morte. Nature morte, quel drôle de nom ! L' appellation anglaise "still life" - vie immobile- et l' allemande et la flamande qui disent la même chose, sont bien plus proches de la réalité : ces peintures montrent une vie silencieuse, calme, apaisée. Qu' elles nous invitent et nous incitent à rejoindre dans ce monde en mouvement, dans ce monde utilitaire, la nature morte nous arrête : vie immobile, vie inutile. Inutile ? Parce-qu'elle n' a rien à montrer que de l' ordinaire ? Mais justement ce qu'elle nous montre, c' est l' ordinaire qu'on ne regarde jamais. Et si l' on regarde, on voit : de la simplicité en majesté. Une présence intense derrière l' immobilité. Si l'on regarde, on voit que, même ce qui ne clignote pas, ne bouge pas, ne scintille pas, ne fait pas de bruit peut avoir de l intérêt et de l' importance. Si l on regarde, on voit qu' il y a de la beauté, de l'intelligence et même de la grâce dans le simple, l' accessible, le disponible. Toujours respecter l' inanimé. Mais qu'est-ce que l 'inanimé ? C' est disait un jour un moine zen, ce qui ne crie pas quand on le frappe. Les choses, les objets, tous ces bouts de matière, qui ne crient pas, jamais. Mais qui parlent parfois...

"Cherche, parmi tous ces objets misérables et grossiers de la vie paysanne, celui, posé ou appuyé et n' attirant point l'oeil, dont la forme insignifiante, dont la nature muette peut devenir la source de ce ravissement énigmatique, silencieux, sans limite." Hugo Von Hofmannstahl, lettre de Lord Chandos