dimanche 4 octobre 2009

MEDITATION

Faire face au fait, l'action immédiate.

La seule façon d'agir par rapport à ce qui est, c'est de ne pas avoir la moindre idée d'avance sur la façon dont il convient d'aborder ce à quoi on se trouve confronté, c'est-à-dire ce qui est.

Si vous êtes en contact avec quelque chose, à l'instant même où la pensée intervient, le contact est rompu.
La pensée à sa source dans la mémoire, la mémoire c'est l'image et c'est à partir de là que vous regardez, c'est pourquoi il y a une séparation entre l'observateur et ce qu'il observe, cette séparation incite l'observateur à désirer toujours plus, aussi longtemps que persiste le censeur, l'entité qui évalue, juge et condamne et il n'y a plus aucun contact immédiat avec ce qui est.

Cherchons à savoir en toute lucidité si vous êtes en position ou non d' observateur en regardant un objet ou une fleur par exemple. L'observateur doit être ce qu'il observe, il doit aimer la chose même qu'il étudie ou observe.

LA VIOLENCE

L'être humain étant incapable d'affronter la réalité de la violence, il a inventé cet idéal de non-violence, ce qui lui évite de s'attaquer au fait réel.

La notion de non-violence n'est qu'une idée, une distraction exploitée à d'autres fins et non pas la réalité qui est celle de notre violence et de notre colère.

JAMAIS NE SE REPETE CE QUI EST PLEINEMENT COMPRIS.

Tous les sentiments et pensées sont projetés sur l'écran de la conscience pour y être observés, étudiés et compris, mais ce flux de compréhension est stoppé dès qu'entrent en jeu condamnation ou acceptation, jugement ou identifications.
Mieux l'écran est observé et compris plus grande est la compréhension et l'intensité de l'élargissement de la perception.

Si une machine fonctionne à un rythme rapide, il faut la ralentir pour pouvoir en examiner le mouvement.
Si l'esprit est capable d'adopter un mouvement lent, il peut une fois qu'il aura éveillé cette capacité, se mouvoir à un rythme accéléré, ce qui le rend extrêmement calme, afin de pouvoir suivre et comprendre une à une chaque pensée et sentiment.

L'ATTENTION n'a ni frontières ni limites.

Dans l'éducation de la pensée, l'accent doit-être mis sur l'attention et non sur la concentration, la concentration est un processus qui contraint l'esprit à rétrécir sa vision à un point, alors que l'attention n'a pas de frontières. L'attention est illimitée elle n'est pas contenue dans les frontières du savoir. Celui-ci est le résultat de la concentration d'esprit mais tout accroissement du savoir est toujours cerné par ses propres frontières.

Notre esprit peut se servir des connaissances qui sont le résultat obligé de la concentration, mais la partie n'est pas le tout, ce n'est pas en additionnant les parties qu'on parvient à la compréhension du tout. Un esprit qui se concentre ne peut jamais embrasser la totalité. L'attention totale n'a ni frontières ni limites ,l'attention ne se produit pas par un effort de concentration, l'attention est un état dans lequel on est toujours en train d'apprendre sans un centre de conscience autour duquel s'amassent des connaissances sous forme d'expériences accumulées, de connaissances comme moyen d'expansion personnelle, activité qui devient contradictoire en elle-même et antisociale.

Donner un nom aux "objets", vous avez alors déjà cessé d'y faire attention.

RESISTER

Lorsque l'on résiste cela engendre une certaine forme d'énergie.
Cette résistance est source d'énergie, cette énergie n'est pas créatrice mais destructrice et plus grandiose en sera le résultat créatif, résultat d'un conflit.

Faire face au fait que l'on baigne dans le conflit, la contradiction fera faillir cette qualité d'énergie qui n'est pas le fruit d'une résistance.

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