lundi 18 mai 2009

COSMOLOGIE2

ERATOSTHENE DE CYRENE 275-194 av. J.C.

Premier géographe de l'Antiquité et bibliothécaire d'Alexandrie, il mesure l'arc du méridien terrestre, résultat impressionnant de justesse ( 39690 km au lieu de 40 000 Km ), la méthode de calcul reste obscure.

EUDOXE DE CNIDE 409-355 av. J.C.

Elève d'Archytas, auditeur de Platon, il imagine un système de sphères homocentriques portant les planètes et les étoiles. Les différentes vitesses de rotation des sphères expliquent les données de l'observation.

Frères de la pureté (IHWAN AL-SAFA)

Société secrète fondée en 951 à Basrah (IRAK), courant proche de l'ismaélisme. Ils produisent une encyclopédie traitant aussi bien de philosophie que de théologie ou de cosmologie.

Ils cultivent les idées néoplatoniciennes, et présentent un système de neuf sphères célestes où les astres conditionnent le destin des individus.

GIORDANO BRUNO né en 1548 et brûlé à Rome en 1600, ancien dominicain.

Il imagine un Univers corporel sans centre, sans limite au nombre possible de corps célestes au-delà du visible, un cosmos sans sphère extérieure et où notre Terre n'occupe plus une position particulière. Il proclame l'infinité cosmique, thèse plus scandaleuse que l'héliocentrisme.

GORGIAS DE LEONTINOI vers 487-380 av. J.C.

Il démontre que rien n'existe, que même si quelque chose existe, on ne peut le connaître et que, même si on peut le connaître on ne peut l'exprimer. Il incarne le sophiste par excellence.

Il aurait enseigné une physique proche de celle d'Empédocle également.

GROSSETESTE ROBERT 1175-1253, Franciscain, recteur de l'université d'Oxford, commentateur d'Aristote, d'une culture encyclopédique notamment pour l'astronomie et la cosmologie.

Les cieux sont formés par une substance lumineuse divisée en orbes sphériques étagés selon leur degré de perfection, du ciel empyrée à notre monde sublunaire.

GUILLAUME D'AUVERGNE env. 1180-1249

Evêque de Paris, il écrit un traité de cosmologie "De Universo", imprégné d'influences arabes, neuf cieux dont les orbes meuvent les astres enchâssés, animés par un mouvement unique, et au-delà le firmament, rempli des eaux dont parle la Genèse, puis l'empyrée, séjour des anges et des bien-heureux.

GUILLAUME DE CONCHES env. 1080-1150

Auteur d'une "Philosophia Mundi" imprégnée de platonisme, il emprunte au "Timée" l'idée d'une Ame du Monde (l'Esprit Saint) s'interposant entre le monde divin des Idées et notre monde sensible.
Dieu gouverne le monde par l'intermédiaire de l'ordre naturel, la recherche scientifique ne saurait être impie.

HERACLIDE DU PONT 388-315 av. J. C.

Disciple de Platon, il ferait tourner la Terre sur elle-même et attribuerait un mouvement héliocentrique au moins à Mercure et Vénus. Cette innovation révolutionnaire reste sans suite.

HERACLITE VIe-Ve siècle av. J. C.

Il présente le monde comme devenir perpétuel et tendu par des déterminations opposées, rien ne peut-être pensé sans son contraire, de cette tension naît tout ce qui est.

HESIODE VIIIe-VIIe siècle av. J. C.

Poète, il compose les "Travaux et les jours" et la "Théogonie" où il raconte la généalogie des Dieux et la naissance du monde à partir du Chaos, c'est une des premières cosmogonies grecques.

HICETAS DE SYRACUSE

Pythagoricien, le mouvement apparent des étoiles serait dû à la rotation de la terre sur elle-même. Il aurait été le premier à professer la doctrine de l'Anti-Terre (Antichtone), symétrique de notre planète mais invisible bien qu'elle s'interpose entre nous et le Soleil.

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