samedi 27 octobre 2012

L' ARBRE

Dialogue avec le subconscient

L' ARBRE

On dit de certains arbres qu'ils puisent leur sève dans la rosée céleste.
Ce sont ceux de nos souvenirs lointains, ceux qui portent les fruits défendus de jouvence et d' immortalité sertis dans le feuillage de chaudes promesses faites, pour plus tard, à la désespérance de l' Homme.

Tel fut  l' ARBRE DE VIE, planté dans le jardin d' Eden, ou l' ARBRE DU BONHEUR dont parle l' Islam, ou encore celui qui donne les Pommes d' Or du jardin des Hespérides...
On dit aussi de certains autres arbres qu'ils sont un trait d' union entre les Forces du Ciel et celles de la terre : C' est le chêne vénéré des Celtes, le tilleul germanique, le frêne scandinave, l' olivier oriental, le mélèze ou le bouleau sibérien...
En extrême-Orient l' ARBRE SACRE est celui de la Boddhi, c' est-à-dire de l' Eveil.
C' est le figuier sous lequel Bouddha reçut l' Illumination.
On prétend que cet ARBRE est devenu Bouddha lui-même.
Et une inscription du temple d' Angkor précise que ses racines son brahmâ, que son tronc est Civa et que ses branches son Vishnu, les trois divinités de la Trinité hindoue.
Mais, par dessus tout, l' ARBRE nous est cher parce  qu'il désigne notre réalité profonde, prisonnière de nos racines enchevêtrées dans le monde trouble de notre inconscient et tirée, simultanément vers les branches du haut, vers la pureté, vers l' Esprit infini.


Poème de Chang-Wou-Kien
"Les musiciennes sont parties. Les lilas qu'elles avaient mis dans les vases de jade s' inclinent vers les luths et semblent écouter encore".
REFLEXION
Lorsque quelque chose de très beau, de très fort, s' en est allé, nous le cherchons longtemps encore là où s' est fait le vide de son souvenir.
Il en est ainsi de ce que l'on a aimé mais aussi de ce que l 'on a revé au plus pur de notre ame...


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