jeudi 23 avril 2009

COSMOLOGIE

Copernic était armé des seules ressources de son esprit.

Galilée avait le cerveau plus la lunette.

Ils firent changer la science astronomique de statut.

LA COSMOLOGIE (ce mot n'apparait qu'au XVIème siècle).

Etudier le Cosmos, l'Univers, Tout, pour trouver une loi générale qui régirait les rapports de ce Tout à tout, c'est déjà présupposer qu'il existe un ordre et qu'il nous est ou nous sera accessible.

La Cosmologie sans lunette, pour ne pas dire les yeux fermés sur des vérités intérieures, autorisait la production de mondes imaginaires et innombrables.

La pensée et surtout le regard ne pouvaient se risquer au-delà de la sphère imaginaire dans laquelle "Tout" était enfermé depuis toujours.

Sa définition même la condamnait à poser des questions sans fin.

La Cosmologie devient vérifiable selon des critères universels, la connaissance cumulable et objectivement révisable.

L'homme n'est plus au Centre de l'Univers, il n'y a plus de centre mais l'Univers connaissable et peut-etre compréhensible.

Nous nous arrêterons donc au seuil de la révolution Copernicienne et Galiléenne pour faire le bilan de ces Univers faux mais plein de sens.

Cela n'implique pas que la Cosmologie antérieure ait été entièrement délirante ou erronée.(une explication par des lois inhérentes au monde n'est pas du même ordre qu'un mythe racontant le surgissement de ce monde).

Toutes les images du monde, qu'elles fassent appel à la physique quantique ou à l'action d'un père des dieux, reflètent une idée de ce qu'est ce "tout" (implicitement ou explicitement).

Entre philosophie et Cosmologie c'est avec la philosophie que la frontière est la plus difficile à tracer.

Plus exactement entre une Cosmologie qui ferait partie de la physique, entendue comme l'étude de toute la Nature et une Cosmologie métaphysique.

Au Moyen-Age, les textes relatifs à l'Astronomie et à l'ordre du monde placent la Cosmologie, l'image du monde ou la description de l'univers aussi bien du coté des preuves de l'existence de Dieu, qu'à coté d'un traité d'obstétrique.

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